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24 avril 2022

Malgré mes critiques passées, il y a six ans, sur la gestion du FN de l’époque, ce n’est ABSOLUMENT RIEN à côté de l’enjeu actuel où, seule et depuis un certain nombre d’années, Marine LE PEN, est capable de nous protéger et de nous garantir nos droits humains les plus fondamentaux. La calamiteuse gestion du COVID qui m’a personnellement et durablement touché, m’a définitivement convaincu que le pire est possible avec les partis qui se sont succédé au pouvoir en France depuis vingt ans. OUI JE VOTERAI SANS AUCUNE RESERVE POUR MARINE LE PEN LE 24 AVRIL 2022 et espère qu’une majorité de mes compatriotes refusera de subir le pire de notre démocratie dans les prochains mois.

COVID-19 ET RÉALITÉ

De l’absence des élus membres du comité de suivi de la crise dans les écoles à la rentrée à celle de réponses précises aux questions posées à l’occasion des réunions de ce même comité, Marc Vuillemot a beau jeu d’adopter un positionnement tactique et pratique pour pouvoir rejeter la responsabilité des difficultés sur l’Etat et ne pas avoir à affronter les inquiétudes des Seynois.

Je fais pour ma part le maximum depuis des années, et il le sait bien, pour aider avec les moyens dont je dispose, le plus grand nombre de Seynois. A lire son pamphlet en réponse à des questions de bon sens et ses articles quotidiens, Oui Marc Vuillemot est bien toujours un candidat virtuel sur les écrans mais bien absent demain dans nos écoles comme il était hier et depuis des années au conseil d’administration de l’office public de l’habitat qu’il préside, et sur le terrain en général pour défendre le cadre de vie des Seynois. Nous n’avons vraiment pas besoin d’un Président des Villes et Banlieues de France dans un comité communal mais d’un réel et simple Maire disponible et courageux quand on le sollicite.

Je quitte ce comité pour être beaucoup plus utile sur le terrain et demande un conseil municipal dans les plus brefs délais pour que nous assumions nos responsabilités devant les Seynois dans cette gestion de crise.

 

COVID-19 ET ELECTIONS

Si on déconfine en mai, on veut aussi voter aux municipales à l’été. Si on consomme en masse en mai, on doit aussi pouvoir voter en juin. Non à la stratégie politicienne de l’exécutif qui veut profiter politiquement d’une gestion de crise. Oui à notre liberté d’expression confisquée dans nos villes. Imposons le calendrier constitutionnel de la démocratie au Gouvernement. Soyons des milliers à intervenir. Je signe pour être aussi un acteur du changement de mon cadre de vie au quotidien.                                       https://www.change.org/Françaispasdupes 

COVID-19 ET RENTRÉE

Marc Vuillemot s’oppose pour lui et les autres à la présence des élus locaux à l’intérieur des écoles de La Seyne le 11 mai et les jours qui suivent pour ne pas gêner et respecter les agents de l’Etat et de la Ville… Il explique être à l’origine de décisions gouvernementales quand il parle au Président de la République mais me rappelle qu’il doit se comporter en simple agent d’exécution des préconisations de l’Etat, s’agissant de la présence d’élus communaux dans les écoles de sa ville. C’est ahurissant de la part d’un maire mais surtout tactique pour pouvoir rejeter la responsabilité des difficultés sur l’Etat et ne pas avoir à affronter les inquiétudes des parents. Comment d’ailleurs les informer si on n’est pas physiquement présent pour voir comment l’accueil des élèves se passe à l’intérieur des écolesCe n’est pas une rentrée ordinaire, c’est une rentrée historique depuis l’après-guerre.

COVID-19 ET FINANCES

Nous dénoncions il y a une semaine la posture politicienne à géométrie variable de Marc Vuillemot. Hier il se satisfaisait d’un budget dédié au Covid-19, aujourd’hui il se plaint que l’Etat ne lui paierait que la moitié des masques. A l’inverse de son camarade du parti socialiste et président des maires ruraux du Var pour lequel « il s’agit de ne pas se défiler », Marc Vuillemot est encore moins à la hauteur de la gestion d’une crise qu’il ne sait pas et ne veut pas financer.

COVID-19 ET RESPONSABILITÉ

Après une stratégie nationale de confinement pas du tout adaptée aux réalités locales, arrive celle du déconfinement dont la réussite dépendra des maires et de nous tous. Mes exigences d’élu local mandaté pour servir l’intérêt général sont claires:

1. M’assurer dès le 11 mai, à l’intérieur même des écoles maternelles et élémentaires de la commune de La Seyne-sur-Mer, en tant que membre du comité d’élus de suivi de la crise, des conditions d’accueil des élèves et de travail du personnel et ce, à tout moment de la journée, jusqu’à la reprise normale et générale des enseignements, et bien entendu, doté de l’équipement de protection individuel requis.

2. Obtenir une réunion du conseil municipal de la Ville, par tous moyens que la situation permet et dès que la réglementation l’autorise, pour rendre compte aux Seynois et traiter de toutes les difficultés de la reprise de l’activité, ou à défaut, assurer une information complète de tous les habitants par la remise d’un questionnaire dans leur boîte aux lettres à partir du 2 juin 2020.

3. Enfin, participer activement au renouvellement nécessaire de la municipalité, dès la date connue des prochaines élections locales, pour présenter, notamment, aux Seynois, une alternative de gestion, plus responsable et efficace, des six derniers mois en particulier, et au terme de douze années d’un choix politique d’administration.

COVID-19 ET MAINTENANT

A l’issue de ce comité de suivi de crise à La Seyne auquel nous participions Nathalie BICAIS et moi-même, c’est un maire encore en exercice, très politique et stratégique de ses responsabilités, plutôt national que local, en tant que président de l’association villes et banlieues, qui s’est présenté et ne manquera pas de communiquer largement sur sa réunion avec le Président de la République. Force est de constater que c’est un statut bien pratique qui lui prend beaucoup de temps. Il a été en revanche beaucoup plus passif sur les réponses à nos questions précises sur la reprise de nos services.

Nous attendons, nous, beaucoup, du plan de retour à l’activité proposé d’abord au CHSCT de la Ville et des directives de l’administration municipale, avec les moyens humains et matériels qui s’imposent, présentées à notre personnel communal pour servir au mieux et au plus vite le public. Mais, à ce stade, le flou de l’Etat sur les conditions du déconfinement nous inquiète autant que le positionnement de Marc Vuillemot militant, entre autres, d’un accueil différencié dans les classes, de moins de 15 élèves, en fonction de leur lieu d’habitation et de l’exercice ou pas d’une activité professionnelle d’au moins d’un de leurs parents. Le candidat, toujours, Marc Vuillemot, sait encore se présenter comme un simple agent de l’Etat ou un président d’association nationale relativement influente en fonction des situations et de leur risque politique.

Nous attendons, nous, élus locaux, les moyens et la volonté de notre Ville pour faire le maximum, réellement, sur le terrain, et dès le 11 mai prochain. Dans l’attente, nous faisons, nous, le maximum, pour vous informer et vous aider au quotidien. C’est par notre bon sens que nous réussirons tous.

Machine à cash

Il y a quatre ans, je dénonçais à l’Express la raison de la fourniture des kits de campagne aux candidats du FN que j’avais été : « Pour faire rentrer du cash! » Ils savaient que leurs candidats allaient réaliser plus de 5% des suffrages et que, financièrement, c’était une bonne opération… » (L’Express 17.11.2015) Aujourd’hui, au-delà des peines requises de prison ferme contre les inventeurs du système, l’Etat réclame 11,6 millions d’euros de dommages et intérêts aux prévenus pour « avoir fait de leur parti une véritable machine à cash » « en s’entendant sur son dos » [de l’Etat]. Le RN doit aujourd’hui assumer d’avoir fait pire que tous ses adversaires politiques réunis en ayant détourné des sommes inédites d’argent public dans la Vème République. C’est la fin d’une escroquerie politique de l’électeur contribuable. J’avais choisi le camp de l’éthique, je ne le regretterai jamais.

Au Maire sortant

Votre dernier compte administratif de la mandature prouve au moins que vous avez été capable, sous la contrainte d’un contrat avec l’Etat, de poursuivre le désendettement de la collectivité en ne « cassant aucun service public » comme c’était votre crainte mise en scène à l’occasion de vos réunions publiques sur les finances l’année dernière. En revanche, la capacité réduite d’investissement de la commune et le maintien des taux élevés d’imposition ne peuvent aboutir qu’à une majorité nette de Seynois opposés à vos choix. Et des choix, vous en faites.

Lorsque vous vous refusez à fermer des postes en surnombre par rapport aux besoins réels d’une majorité de nos contribuables, que vous n’avez d’ailleurs jamais interrogés en cours de mandat, ou que vous permettez des opérations immobilières d’envergure générant plus de dépenses que de recettes de fonctionnement, vous grévez durablement la collectivité et le potentiel de développement du territoire. C’est bien parce qu’à Berthe l’investissement financier disproportionné par rapport au reste de la ville ne s’est accompagné, ailleurs, d’aucune rationalisation des moyens humains ni de création de ressources correspondantes, que nous nous sommes privés de tout plan ambitieux de rénovation du centre-ville. Et à quoi servent des services publics si nous sommes majoritaires à ne pas en bénéficier et à ne plus pouvoir les payer?

Ce compte administratif, semblable à tous les autres, montre au moins que vous ne pouvez plus changer comme La Seyne change, elle, malgré tout, mais totalement dépendante des financements publics extérieurs ou privés. Il y a 24 ans, alors que vous étiez le 3ème adjoint délégué à la politique de la ville, se créait à La Ciotat une société d’économie mixte de développement économique et portuaire qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 140 millions d’euros. Entre les deux villes il y a forcément un juste point d’équilibre à trouver. C’était votre mandat, c’étaient vos mandats.

Vous n’êtes pas comptable de tout mais tellement responsable de beaucoup en bientôt douze ans, ne serait-ce d’une image coupable de négligence dans l’optimisation de nos ressources humaines et financières. Vous vous êtes, par exemple, acharné à financer une école municipale des beaux-arts qui profite à moins de 1% de la population en leur mettant à disposition 14 professeurs pour 7€50 en moyenne par mois, ou plus grave, des EAJ avec 25 animateurs, sans parler des saisonniers et des séjours l’été, pour 50 centimes d’euros par mois. OUI on pouvait faire mieux et plus vite, à budget constant. NON vous n’avez pas géré l’argent public avec prévoyance. Si la politique ne vous enchante plus, elle a au moins pour moi le mérite de gérer des besoins croissants à moyens constants ou en diminution. Si on ne sait pas ou on ne veut pas le faire, il ne faut plus être candidat.

A Berthe plus qu’ailleurs

C’est bien parce qu’à Berthe l’investissement financier disproportionné par rapport au reste de la ville ne s’est pas accompagné des moyens humains et de la gestion rigoureuse quotidienne que le bilan du PRU est d’autant plus contestable avec les tragiques événements des dernières années. En clair, rien ne sert de rénover ou de résidentialiser si les logements ne sont pas gardés ou vite attribués et mieux. C’est à Berthe plus qu’ailleurs l’échec du bailleur social. C’est à Berthe que se jouera 2020.