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COVID-19 ET FINANCES

Nous dénoncions il y a une semaine la posture politicienne à géométrie variable de Marc Vuillemot. Hier il se satisfaisait d’un budget dédié au Covid-19, aujourd’hui il se plaint que l’Etat ne lui paierait que la moitié des masques. A l’inverse de son camarade du parti socialiste et président des maires ruraux du Var pour lequel « il s’agit de ne pas se défiler », Marc Vuillemot est encore moins à la hauteur de la gestion d’une crise qu’il ne sait pas et ne veut pas financer.

Nos impôts

Ils n’auront jamais baissé en 12 ans. Nous sommes nombreux à ne pas pouvoir les payer en une seule fois. Pour les réduire, il faut économiser, beaucoup. Nous le ferons. A quoi servent des services publics si nous sommes majoritaires à ne pas en bénéficier et à ne plus pouvoir les payer? Dans n’importe quelle famille, on sait arbitrer et c’est le rôle d’un maire pour une collectivité. Il y aura donc de notre part un engagement de réduction de ces contributions quand nous connaîtrons le montant de la compensation de la suppression de la taxe d’habitation par l’Etat. Nous sommes élus pour mieux gérer, pas pour juste gérer.

OUI

OUI nous le ferons et dès la première année au terme d’un audit des ressources humaines de la Ville de 6 mois à compter de notre élection. OUI parce qu’il n’y a pas d’autre choix pour redresser vite La Seyne. Les agents titulaires concernés ne subiront une diminution de leur rémunération de 5% chaque année qu’à partir de la 3ème année, jusqu’à atteindre 50% de la rémunération initiale la 12ème année et les années suivantes. Si le centre de gestion qui les prend en charge ne leur propose aucun emploi de reclassement au bout de deux ans, la Ville ne paye plus rien les concernant au bout de douze ans. Il faut donc engager ce processus dès 2020 dans l’intérêt de tous.

Fausse alerte

Ne jouons pas avec les chiffres pour noyer le poisson. L’Etat a fixé un maximum de dépenses de fonctionnement pour La Seyne de 93 millions en 2018 et nous y étions déjà en 2017! Et même si nous devions assumer une dépense imprévue en cours d’année, il est possible de réviser avec l’Etat le taux annuel d’évolution. Où est le problème dans ce contrat de maîtrise des dépenses publiques avec les contribuables? Aucun pour leur majorité.

Signé

La métropole TPM a signé le contrat de maîtrise de ses dépenses publiques et tant mieux. Ses dépenses réelles de fonctionnement n’ont augmenté que de 0,70% entre 2014 et 2016. L’Etat nous permet d’atteindre au maximum 1,35%/an jusqu’en 2020 pour ne pas être pénalisé sur nos dotations. La loi, pas si injuste que certains le disent, a bien sûr prévu les transferts de charges de nos communes vers la nouvelle métropole et il y a fort à parier que nous serons dans les clous malgré la hausse de la population. Comme quoi, il n’y a pas de fatalité.

Avant Marc Vuillemot

Il y a eu Maurice PAULMarc VUILLEMOT fut son 3ème adjoint délégué à la politique de la ville. En 1995 il avait 37 ans, mon âge aujourd’hui. A la même date se créait à La Ciotat la société d’économie mixte de développement économique et portuaire qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 140 millions d’euros et emploie quotidiennement jusqu’à 2.000 personnes en haute saison. Mais c’est bien dans les années 2000 que le site des anciens chantiers de La Seyne aurait dû se positionner d’emblée, moyennant les prêts nécessaires, sur le secteur de la haute plaisance. On ne refait pas le passé mais on illuminera l’avenir en 2020. Si je suis candidat, c’est pour accélérer.

Votre droit

Comme je l’ai indiqué au Département dont les dépenses réelles de fonctionnement n’ont progressé que d’1,7%/an en moyenne depuis 2014, il n’y a pas de place ici pour de la politique nationale, politicienne ou partisane. Les élus locaux que nous sommes, devons gérer des budgets de plus en plus difficiles à tenir. Alors que le Département ou la Ville se retrouvent souvent seuls face à la détresse sociale croissante, notre capacité de désendettement reste supérieure à celle de 2014, preuve que nos efforts sont réalisables et payants.

L’Etat a changé de chef et celui-ci n’est pas responsable d’une politique nationale qui a consisté depuis trop longtemps, plus de trente ans, à transférer des compétences, qu’elle ne savait pas financer, à des collectivités locales qu’elle savait inversement ne pas pouvoir soutenir à la même hauteur. Si la relation de l’Etat avec les collectivités locales doit changer, quitte à modifier le cadre législatif de notre action publique ou à reprendre des compétences comme le SDIS, la confiance de nos concitoyens dépend de notre sens des responsabilités. Il est évident également que des pénalités financières découlant de l’incomplète application de la loi SRU dans des villes comme la nôtre sont inacceptables et une motion serait là bien utile.

Il n’y a pas eu de décentralisation sereine et sincère. La France n’a toujours pas fait sa mutation territoriale. Ce n’est pas être libéral que de reconnaître que les Français, les Seynois, qui payent pour tous les échelons d’administration, délèguent à leurs représentants le soin de gérer leurs contributions, croissantes de surcroît, en opérant les arbitrages budgétaires nécessaires. Et il y a de ce point de vue une cohérence de leurs derniers choix avec les élections législatives et probablement demain les municipales. Avec un déficit à 2,6 % du PIB en 2017, je rappelle aussi que cette réduction des dépenses publiques de l’Etat est essentielle pour crédibiliser les baisses de prélèvements obligatoires, qui ont atteint, ici ou ailleurs, leur limite soutenable, et maximiser ainsi leur impact sur l’investissement et l’embauche des entreprises.

La question n’est pas celle d’un désaveu d’une gestion communale qui doit être d’ailleurs de moins en moins politisée, mais celle du maintien d’une unité pour répondre aux défis budgétaires nationaux. C’est ce qui fait aussi la République.

Aux Irresponsables

Var matin du 16 avril 2016A ceux de l’Etat, aux colistiers d’hier, aux démagogues de demain, qui prennent les Seynois pour des naïfs, pour ne pas dire autre chose, en étant incapable de faire la moindre contre-proposition crédible et chiffrée pour boucler l’exercice 2015. Entre ceux qui partent et ceux qui ergotent, ce 15 avril 2016 aura été le jour de vérité pour révéler aux Seynois lesquels de leurs élus les défendent vraiment. Dans quatre ans, La Seyne aura bien changé, et en mieux. Tenons bon SVP, Merci.

Pourquoi je suis élu

imagesCertains ne me connaissent vraiment pas mais je ne leur en veux pas. Ils ont toujours la possibilité de me rencontrer, s’ils le veulent, pour me juger. A TPM, aujourd’hui, où les Seynois m’ont élu en 2014, j’ai récusé tout nouveau plan de déplacements urbains en l’absence totale d’enquête sur les conditions de mobilité actuelles des ménages dans l’agglomération alors qu’on projette d’investir plus d’un milliard d’euros pour les dix ans à venir dans les transports de l’aire toulonnaise. J’ai également défendu les équilibres environnementaux et financiers des communes de TPM, en particulier à La Seyne, en votant contre la poursuite du programme local de l’habitat avec une telle production annuelle insupportable de logements. J’ai été élu pour ce mandat.

Cohérence

cropped-municipales-2.jpgPour avoir élaboré le projet municipal de la liste que je menais il y a deux ans, aucun de mes colistiers ne pouvait prévoir et donc régler la situation budgétaire de la commune de La Seyne-sur-Mer par un programme d’économies réalisables en deux ans de 4 millions d’euros. Ceux qui parmi eux prétendent savoir le faire sont d’authentiques guignols. Nous sommes à un tournant inédit et déterminant de la décision publique, d’abord locale. Il sera national dans un an, quasiment jour pour jour. Nous devons entrer, pour la première fois, ici, en résistance face à un Etat irresponsable qui s’attaque brutalement et injustement aux collectivités locales auxquelles il n’a cessé de transférer nombre de compétences depuis plus de 30 ans, parce qu’incapable de les assumer lui-même. Dans l’unique intérêt des Seynois, j’accompagnerai la municipalité dans ce combat, inédit pour tous, et refuserai de voter un budget en déséquilibre. J’appelle les Seynois à soutenir dans cette démarche leurs 45 élus locaux sur 49.