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Corniche

VARSEY25Q302_DL_CORNICHE.jpgComme pour l’ensemble des sites touristiques de La Seyne que Marc Vuillemot croit souvent difficile de valoriser, la fermeture de la corniche merveilleuse, patrimoine paysager exceptionnel, à toute circulation pendant l’été entier, est encore une erreur inexplicable. Nous permettrons simplement durant cette période, hors les jours de grand vent, que des navettes communales, et elles seules, par bus à 2 euros l’aller-retour, mènent les visiteurs de l’office de tourisme du centre-ville, via celui des Sablettes, jusqu’au pied de Notre Dame du Mai.

Finances seynoises

PortsAvec Toulon et Saint-Mandrier, la Seyne-sur-Mer partage l’accès à l’une des plus grandes rades d’Europe, ce qui lui confère sa vocation maritime et touristique. Le ministère du budget a accepté le 11 janvier 2008 sa demande de classement en station balnéaire et de tourisme. A la fin du mandat de Marc Vuillemot, la Ville connaît encore d’énormes difficultés financières et fait peser sur les ménages une pression fiscale supérieure de 72% à celle exercée dans des communes de même taille qui n’ont pas de littoral.

Aucune amélioration rapide n’est envisageable au niveau du désendettement de La Seyne avec la réélection de Marc Vuillemot. 38 contrats de prêt sont en cours et la dette de la commune atteint plus de 200 millions d’euros77,28% de la dette bancaire sont constitués d’emprunts dont le taux n’est pas linéaire sur la durée totale du contrat. Aussitôt élus, nous renégocierons les emprunts à risques et réorienterons toute la politique d’investissement en faveur de la création de richesses.

Finances communales

la-seyne-sur-mer.jpgDisons la vérité. Une très forte majorité de la population seynoise vit de minima sociaux. Le revenu moyen mensuel s’élève à 1038 /habitant. 48,5% des foyers fiscaux ne sont pas imposés. La Seyne-sur-Mer compte un taux de logements sociaux plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale. La commune n’avait pas les marges de manœuvre suffisantes pour financer un plan de rénovation urbaine. C’est l’échec majeur du mandat de M. Vuillemot.

Face aux difficultés de financement actuelles, nous reverrons à la baisse ou différerons certains programmes d’investissement tant que le potentiel maritime de La Seyne ne permettra pas d’en retirer les recettes maximales au profit des finances communales.

Marchés

marchéOn regrette forcément le marché provençal d’antan. Comme pour le marché forain, nous saurons contraindre les vendeurs irrespectueux à y être présents conformément à leurs engagements, à élever la qualité et la diversité de leurs produits et à tenir propres les espaces mis à leur disposition. En revanche, nous mettrons absolument tout en œuvre pour conduire les touristes des croisières au cœur de ville. Le rétablissement de marchés attractifs sera notre premier souci. La vie commerçante seynoise en dépend aussi, nous l’avons bien compris.

Ports du Lazaret

NTEAU.JPGLa municipalité actuelle se plaint régulièrement de la mise en cause et à contribution de la Ville pour valoriser notre littoral, sous prétexte que ce n’est pas de sa compétence. C’est le cas, entre autres, de l’enlèvement des épaves de bateaux qui donnent une image touristique si négative de la ville. Les plaisanciers du Lazaret se plaignent, eux, du manque d’infrastructures alors que Ports Toulon Provence, autorité gestionnaire, a presque doublé les tarifs d’amarrage.

Dans ces conditions, seule une reprise en main de ces ports par la municipalité doit être envisagée en raison de leur rôle majeur dans le développement touristique de la ville.

Grande plaisance

SEYXXQ301_DL_YACHT.jpg« Est-ce qu’une municipalité de gauche doit faire des cadeaux aux milliardaires? » (adjointe PCF au maire) « Nous ne sommes pas un port classique (…) On n’a pas l’ambition de Saint-Tropez » (première adjointe) Ont-elles compris?

L’utilisation des grandes et petites formes ainsi que du quai Philippe Tailliez pour accueillir une dizaine de yachts de 50m rapporterait 730 000 euros annuels à la commune, soit un joli petit cadeau de milliardaires à une ville surendettée. Tandis que les Alpes-Maritimes sont saturées, il est temps que La Seyne-sur-Mer, à proximité de chantiers navals comme IMS à Saint-Mandrier, se fasse une place dans la plaisance de luxe. C’est notre devoir.

Royal Caribbean

RCC.jpgLe tourisme de croisière est l’un des secteurs de développement les plus rapides de l’industrie touristique. Première région touristique du monde, la Méditerranée est aujourd’hui la deuxième destination mondiale pour les croisières après les Caraïbes. L’américain Royal Caribbean Cruises, numéro 2 mondial de la croisière, avait choisi de faire de La Seyne-sur-Mer un port tête de ligne en 2012.

Le retard pris pour améliorer l’accueil des croisiéristes à La Seyne est un suicide économique de la ville dont l’actuelle municipalité portera la quasi entière responsabilité.

Tourisme et budget

avenir100 000 euros. C’est le coût minimal de la réfection de la place Edouard Lalo aux Sablettes, l’un des endroits les plus touristiques de La Seyne. 100 000 euros, c’est aussi ce qu’a réglé le service animation de la Ville pour financer à perte des concerts au Parc de la Navale où les événements organisés n’apportent strictement rien à de nombreux commerçants du centre-ville. Nous rappelons que la mairie est capable d’investir 8 000 000 d’euros pour acquérir Le Kissling, avenue Estienne d’Orves. Il s’agit bien pour nous de choix dans le mauvais sens.

Tourisme et finances

tourismeLes communes touristiques sont plus endettées que les autres mais 80% d’entre elles dégagent un autofinancement suffisant. Ce n’est pas le cas de La Seyne-sur-Mer qui a besoin actuellement de 50 ans pour rembourser sa dette.

Le tourisme est la seule activité susceptible de créer une dynamique économique à La Seyne. A titre d’exemple, la Ville doit subventionner plus largement les organismes et associations directement impliqués dans la promotion touristique de la commune et recentrer ses investissements sur l’accueil de touristes et clients exigeants.

Port

Le projet de port présenté un an avant les élections par la municipalité actuelle n’est pas le bon à plusieurs titres. Un contre-projet  plus efficace sera défendu à l’automne.

Beaucoup trop excentré pour régler les problèmes du cœur de ville, mal conçu pour le tourisme, notamment de luxe, le projet actuel n’est pas sérieux en ne faisant appel à aucun fonds public directement.

Nous nous rendons compte que Marc Vuillemot, contraint par ses adjoints communistes, ne peut pas garantir le développement économique attendu d’un port de côte d’Azur.