Notre rôle

1466219_1417700651794802_1091098533_nNous votons contre la réalisation d’un parcours sportif urbain en centre-ville, dans un environnement totalement inadapté, qui coûtera près de 30.000 euros à la commune, alors que la Région, représentée à La Seyne par son maire et son adjointe aux sports, ne paye pas un seul euro. Nous votons contre la préemption par la Ville du bien vendu par la société marseillaise de crédit, au 14 avenue Hoche, pour en faire un espace culturel permanent supplémentaire, dans un secteur non marchand, dans un quartier sinistré. Nous votons contre toutes les formes d’atteinte à l’intérêt général des Seynois.

Leur gestion

28-04-2015-13-44-17Autour de Nicolas Sarkozy, vous les reconnaîtrez, les élus chargés de gérer nos collectivités locales. A TPM comme au Département, où nous siégeons désormais dans l’opposition, ils nous ont surendettés jusqu’au cou, jusqu’au bout, et les chiffres sont têtus : 530 €/habitant à TPM contre 325 en moyenne, 743 €/habitant au Département au lieu de 483. Alors, au travers de notre vote contre certaines dépenses d’investissement non obligatoires, la majorité des contribuables est dorénavant représentée. Ce n’est plus une question d’UMP ou de PS, c’est celle de la responsabilité d’élus qui n’ont plus le droit à la faute. C’est la nôtre pour la deuxième ville du Var.

Comment on paye

CirqueMécénat privé n.m. : soutien financier accordé à des activités par des entreprises privées. Rappel de la définition à ceux qui ne savent pas comment payer le prix de la culture à La Seyne-sur-Mer. Oui et nous l’assumons, le financement public de la culture a trouvé, et depuis longtemps, ses limites dans les poches des contribuables. La culture aurait aussi intérêt, de son côté, à plus d’indépendance par rapport à la Ville. Par idéologie, M. Vuillemot ne veut pas l’entendre. En responsabilité, nous le ferons.

Jusqu’en 2020

004Marc Vuillemot n’est pas le seul responsable, historiquement parlant, de la situation économique de la ville, puisque d’autres l’ont précédé depuis la fermeture des chantiers. Mais, il prélève 795€ par habitant, bien plus que la moyenne dans les communes à vocation touristique ou du littoral. Tant qu’il ne réorientera pas sa politique budgétaire en faveur de la création de richesses, tant qu’il ne priorisera pas les dépenses de fonctionnement, également contraintes par la démographie de la commune, qu’il ne veut pas maîtriser, il nous fera perdre du temps et de l’argent jusqu’en 2020.

Budget 2015

fn-front-national-logoNous avons représenté, seuls, en commission des finances, la majorité des Seynois qui réprouve la politique budgétaire de Marc Vuillemot.

Nous votons contre ce budget, en fait contre ce type de budget. Marc Vuillemot a hérité de son prédécesseur UMP de charges de fonctionnement particulièrement élevées. Il a tenu, par principe, à maintenir l’offre de services publics à son maximum, quel qu’en soit le prix à payer et sans les hiérarchiser. Mais il n’a pas anticipé ce qui ne nous aide pas: la contribution au SDIS, les emprunts toxiques, la baisse brutale des dotations de l’Etat. Il a souhaité, symboliquement, diminuer de quelques euros, la feuille d’imposition des Seynois. Il a réduit les coûts de fonctionnement, hors personnel, de certains services. Il a recruté des fonctionnaires en contrat aidé mais n’a plus les moyens de boucler le programme d’installation de caméras de vidéo protection, pourtant financées à 80% par l’Etat. Le magazine Le Seynois est, par exemple, réduit mais force est de constater que ce ne sera jamais suffisant dans les années à venir.

Il est ce chef de famille qui s’acharne à faire plaisir à tous ses enfants sans pouvoir leur dire qu’un jour, le plus tard possible espère-t-il, tout devra s’arrêter parce qu’il ne pourra plus faire face. Alors, c’est vrai, cet aveuglement peut  l’amener jusqu’à la fin du mandat. Mais après ?

Plus généralement, même si nous dénonçons, aussi fermement que lui, une baisse aussi violente des aides de l’Etat, une spéculation bancaire aussi vorace, des inégalités aussi criantes entre communes varoises, nous appartenons à une génération d’élus qui aura définitivement compris pourquoi, l’UMP comme le PS, auront attendu l’ultime moment, criblés de dettes, viscéralement attachés à leur train de vie, cramponnés au pouvoir et prisonniers de leurs chapelles partisanes, pour abandonner leurs acquis et s’en remettre au bon sens populaire.

Handicap

images« La Seyne ne sera pas plus au rendez-vous de 2015 que l’ensemble du pays (…)  la route est encore longue. Surtout quand l’argent manque. » (Marc Vuillemot) Surtout quand on manque d’initiative. La seule qui aurait compté dans ce mandat était l’obtention du label Tourisme et Handicap, permettant des financements publics importants. Le FISAC, jamais sollicité, aurait également aidé aux travaux de mise en accessibilité des commerces.

Il n’y a pas de miracle, la volonté politique paye. Le parti socialiste en aura manqué.

Note à TPM

hoteldagglo_mg_1837hh_1TPM doit à La Seyne de l’argent, beaucoup d’argent. Pas 180 millions d’euros comme le demande un candidat, mais dix fois moins tout de même – 3 millions/an depuis au moins 6 ans. Ce sera donc exactement le montant du fonds de concours que nous requerrons à la communauté d’agglomération pour financer une partie de l’aménagement du nouveau centre-ville de La Seyne. Nous permettrons à TPM de verser sa participation de manière pluriannuelle mais la note sera présentée dès le premier conseil communautaire.

Festival

côté pontAprès une édition 2012 catastrophique où le service animation de la Ville avait pioché quelque 100 000 euros dans son budget pour financer le festival Côté Pont, la municipalité a rendu tous les concerts totalement gratuits en 2013. « Aujourd’hui, les gens n’ont plus les moyens de mettre 35 € par soirée » (Nicolas Bonnefoi, chef du service événementiel de la mairie de La Seyne) Sauf que 10% des contribuables seynois, au plus, venant à ce festival, peuvent bien mettre 10 fois moins, soit 3,50 euros au moins. C’est d’autant moins à payer pour la Ville vu ses difficultés financières. C’est aussi d’autant plus d’aide publique à d’autres spectacles estivaux aux Sablettes, comme le feu d’artifice qui ne serait plus laissé à la charge des commerçants. Le tout gratuit doit servir l’intérêt général à La Seyne.

Dette

detteMarc Vuillemot croit utile de dénoncer notre évaluation de la dette seynoise que nous aurions volontairement arrondie, à 54 millions d’euros près, à notre fantaisie pour la campagne. C’est mal nous connaître. Il considère en fait que nous avons injustement ajouté à l’encours de la dette le montant de l’engagement de la commune au titre de garanties d’emprunts, notamment dans l’office public de l’habitat. Il a tort de l’oublier et de nous prendre pour des amateurs.

Communication communale

slide_prog_estiMarc Vuillemot se satisfait d’un coût moyen annuel de la communication de la ville de près d’1 million d’euros et se défend même à ce prix d’utiliser les ressources communales pour promouvoir « plus que de raison » les réalisations municipales. Non seulement il est compliqué de déterminer le budget exact de la direction de la communication car réparti dans différents postes comptables, donc de vérifier le chiffre allégué par le maire, mais il est surtout déraisonnable de dépenser autant en communication dans une ville aussi surendettée. En 2014, nous changerons radicalement de règles :

  1. Lorsque la commune fera paraître, à titre onéreux, des informations ou annonces publicitaires, par voie d’affichage, celles-ci mentionneront leur coût total, y compris celui de la distribution ou de l’affichage. Le même engagement d’information s’imposera à toute promotion destinée au public, par voie d’imprimés et de publications périodiques.
  2. Nous plafonnerons les dépenses annuelles de communication de la ville à 0,3% du budget de fonctionnement, soit une économie de plus de 4 millions d’euros.