Bois Sacré

L’erreur a été faite, celle de ne pas avoir étendu à cet endroit la zone naturelle (non urbanisable) au titre des espaces remarquables au sens de la loi littoral. Contrairement au projet communal d’aménagement de 2010, le terrain de Total longeant la corniche du Bois Sacré n’est pas un « site à la frontière de deux logiques », celles du développement et de la protection du littoral seynois.

Si on doit y encourager des activités de qualité respectueuses du cadre de vie et en harmonie avec le caractère remarquable du lieu, Bois Sacré doit être protégé de la construction de 371 logements. Il y va de l’intérêt touristique de la commune.

Fiscalité

Marc Vuillemot n’a pas, dès son élection même surprise, choisi de réaménager toute la friche industrielle pour le développement touristique et économique de la ville. Nous payons très cher cette erreur majeure de son mandat. A défaut d’investissements stratégiques et d’économies de fonctionnement, Marc Vuillemot a préféré compter sur le contribuable seynois pour régler la facture d’une spectaculaire rénovation urbaine du nord de la ville.

Au titre des retombées directes, l’aménagement du port de plaisance et la reconversion du bâtiment CPM accompagnant le port, la construction de parcs de stationnement auraient généré des recettes fiscales dès la période 2012-2015. Au titre des retombées indirectes, de telles reconversions urbaines provoquent, par effets de levier, des initiatives privées porteuses de richesses fiscales pour la collectivité.

Démantèlement

« on a été élu pour donner du travail aux Seynois! » (Christian Barlo PCF) « Dans la mesure où il y a beaucoup de bateaux à démanteler, ça peut être rentable. » (directeur de Foselev Marine) On croirait revenir à la page douloureuse de la Normed.

L’installation à Brégaillon d’un chantier de déconstruction navale n’est aucunement compatible avec un développement touristique durable de La Seyne. Débarrasser la rade de trois vieux navires, oui, réindustrialiser la ville par cette activité, NON.

Croisiéristes

Le projet toulonnais remet évidemment en cause l’accueil des croisiéristes sur le môle d’armement seynois, le seul de la rade à pouvoir accueillir aujourd’hui des navires de plus de 300 m. Il faut être naïf pour penser le contraire.

Ce n’est pas des ferries pour la Corse ou la Tunisie dont La Seyne a le plus besoin mais bien de la consommation des passagers de Royal Caribbean International en centre-ville. 70% des 275 000 croisiéristes qui ont fait escale à La Seyne en 2012 vont à terre.

Ce n’est pas en dénommant l’escale à La Seyne « Toulon-Provence », ni en excluant tout transport des passagers par une navette municipale ou « en attendant que les commerçants du centre ancien jouent le jeu » (Adjoint au commerce Var-matin 16/06/12), que l’on sera à la hauteur pour La Seyne.

Saint-Elme

Il n’y aura donc pas de réhabilitation du port de Saint-Elme avec cette municipalité. C’est une nouvelle erreur. Au lieu de financer une restructuration du stade de Berthe en un équipement sportif et socioculturel dans le premier programme de rénovation urbaine de France, il fallait au moins mettre 500 000 € pour la réalisation d’un chenal et y assurer davantage d’escales de bateaux.

Ateliers mécaniques

Leur réhabilitation, avec la construction du port, cristallise l’avenir économique et politique de la ville. Il est anormal que depuis 2008 la municipalité n’ait pas réussi à convaincre un investisseur privé, français ou étranger, d’aménager un site de 25 000 mètres carrés en bordure de rade et à proximité immédiate d’un quai de croisières sur la côte d’Azur, ne serait-ce en galerie marchande!

Subway au centre-ville

« Ce genre d’enseigne doit servir de locomotive pour le commerce en centre-ville » (adjoint PCF à l’économie) Soit il ne connaît pas le sens d’une locomotive, soit il n’a rien compris. Non seulement ce n’est pas la Fnac ou Monoprix, mais ce ne sont pas non plus les jeunes du lycée Beaussier entre deux cours ou les salariés du centre-ville qui vont relancer l’activité économique à l’heure du déjeuner. « sauf les commerces de luxe, on trouve tout au centre-ville de La Seyne » (directeur technique de la Ville) Forcément.

La redynamisation du cœur de ville ne passe que par la création d’une vaste zone de chalandise permise par la construction d’un nouveau port, qui, seul, par son prestige et son activité, en fera un centre ancien à la niçoise.

Corniche de Tamaris

« je déplore la dégradation générale de notre corniche, vitrine de notre ville, qui ne fait pas honneur au titre de station balnéaire » (Marie Moreau-Obach présidente du CIL des Sablettes) La gestion de ce site est insensée depuis dix ans. Des travaux d’aménagement, au moins pour embellir l’endroit, auraient dû être réalisés depuis des années.

Il fallait financer sur plusieurs exercices la rénovation de la corniche avant de transférer les investissements plus lourds comme la réfection de la chaussée au conseil général. L’adjointe PCF a tort de contester la valorisation touristique de notre littoral et le temps de la réflexion est révolu. C’est primordial.

Port et circulation

« nous estimons que les solutions concrètes, exigeant des investissements importants et coûteux, supposent de telles compétences techniques que, sauf à être lui-même ingénieur de l’Équipement, officier du Génie ou Baron Haussmann, un candidat à une élection locale ne peut qu’ouvrir des pistes de réflexion » (La Seyne dans le bon sens Marc Vuillemot 2008) Curieuse vision!

« j’ai repoussé aux calendes grecques toute perspective d’un programme lourd de traversée du goulet que représente le port » (Var-matin Marc Vuillemot 2012) Gros échec! D’autant qu’une solution remarquable, durable et financièrement soutenable existe. Elle fait simplement appel à un opérateur privé qui exploiterait une part de l’activité. Le projet sera présenté aux Seynois à l’automne 2013.

Accueil des yachts

« Ce projet ne faisait pas spécialement partie de notre programme électoral » (Adjoint à l’économie PCF). C’est bien dommage.

Pour rappel, la configuration des installations héritée de l’époque des chantiers et le tirant d’eau de la grande forme sont idéaux pour accueillir des navires de plus de 80 mètres.

« Ici, il n’y a pas beaucoup d’endroits pour boire un verre le soir » (membres de l’équipage d’un yacht en escale à La Seyne) Et pour cause! Pénalisant le tissu économique seynois, la Ville a très peu investi dans l’accueil des yachts et se prive même de cette activité l’été pour organiser des festivités.