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Fiscalité

Marc Vuillemot n’a pas, dès son élection même surprise, choisi de réaménager toute la friche industrielle pour le développement touristique et économique de la ville. Nous payons très cher cette erreur majeure de son mandat. A défaut d’investissements stratégiques et d’économies de fonctionnement, Marc Vuillemot a préféré compter sur le contribuable seynois pour régler la facture d’une spectaculaire rénovation urbaine du nord de la ville.

Au titre des retombées directes, l’aménagement du port de plaisance et la reconversion du bâtiment CPM accompagnant le port, la construction de parcs de stationnement auraient généré des recettes fiscales dès la période 2012-2015. Au titre des retombées indirectes, de telles reconversions urbaines provoquent, par effets de levier, des initiatives privées porteuses de richesses fiscales pour la collectivité.

Emprunt

« on refuse de nous prêter 2,5 millions d’euros pour aménager les quais qui accueillent les yachts » (Marc Vuillemot Le Seynois décembre 2012) Et pour cause!

« La Caisse des dépôts a accordé un prêt de 15 millions d’euros à la Ville, ce qui va permettre de financer des opérations, dont celle de Tisot » (Rachid Maziane, adjoint à la politique de la ville Var-matin septembre 2012) Soit…

La Seyne change a demandé au maire les tableaux d’amortissement des emprunts et les analyses financières réalisées par les comptables du Trésor. Elle attend.

Fiscalité

«Faute d’avoir réussi la reconversion économique qu’aurait nécessitée la fin des chantiers navals en 1985, La Seyne reste une ville pauvre, confrontée à des difficultés sociales importantes, ce qui, d’une part, occasionne des dépenses supplémentaires et, d’autre part, la prive de toute marge de manœuvre fiscale ou de recettes liées à l’exploitation de certaines activités» (Chambre régionale des comptes) C’était en 2009, ce n’est pas définitif.

La Seyne a la taxe sur le foncier bâti la plus élevée du Var (34,11%), c’est la 12ème ville la plus endettée de France. Il faut sortir au plus vite de cette spirale. La priorité était et reste à l’aménagement et la valorisation de la friche industrielle des anciens chantiers en faisant appel à des investisseurs privés. Elle s’accompagne naturellement d’une réduction drastique du coût des services communaux. C’est le prix du changement.