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Budget 2015

fn-front-national-logoNous avons représenté, seuls, en commission des finances, la majorité des Seynois qui réprouve la politique budgétaire de Marc Vuillemot.

Nous votons contre ce budget, en fait contre ce type de budget. Marc Vuillemot a hérité de son prédécesseur UMP de charges de fonctionnement particulièrement élevées. Il a tenu, par principe, à maintenir l’offre de services publics à son maximum, quel qu’en soit le prix à payer et sans les hiérarchiser. Mais il n’a pas anticipé ce qui ne nous aide pas: la contribution au SDIS, les emprunts toxiques, la baisse brutale des dotations de l’Etat. Il a souhaité, symboliquement, diminuer de quelques euros, la feuille d’imposition des Seynois. Il a réduit les coûts de fonctionnement, hors personnel, de certains services. Il a recruté des fonctionnaires en contrat aidé mais n’a plus les moyens de boucler le programme d’installation de caméras de vidéo protection, pourtant financées à 80% par l’Etat. Le magazine Le Seynois est, par exemple, réduit mais force est de constater que ce ne sera jamais suffisant dans les années à venir.

Il est ce chef de famille qui s’acharne à faire plaisir à tous ses enfants sans pouvoir leur dire qu’un jour, le plus tard possible espère-t-il, tout devra s’arrêter parce qu’il ne pourra plus faire face. Alors, c’est vrai, cet aveuglement peut  l’amener jusqu’à la fin du mandat. Mais après ?

Plus généralement, même si nous dénonçons, aussi fermement que lui, une baisse aussi violente des aides de l’Etat, une spéculation bancaire aussi vorace, des inégalités aussi criantes entre communes varoises, nous appartenons à une génération d’élus qui aura définitivement compris pourquoi, l’UMP comme le PS, auront attendu l’ultime moment, criblés de dettes, viscéralement attachés à leur train de vie, cramponnés au pouvoir et prisonniers de leurs chapelles partisanes, pour abandonner leurs acquis et s’en remettre au bon sens populaire.

Augmentation des impôts seynois

12743006Sans surprise, nous avons voté contre cette augmentation de 20% de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires à La Seyne. Nous avons voté contre cette « bonne » vieille recette socialiste qui consiste à aller chercher les ménages, sous prétexte qu’ils ne viennent qu’en vacances dans notre commune, pour boucler un budget déséquilibré. Nous rappelons que les logements meublés loués ou à louer pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. Bref, sans aucune incidence sur l’offre de logements, cette surtaxe « week-end et loisirs » contribuera à entretenir l’image d’une des villes les plus fiscalisées du Var. Merci au parti socialiste.

Mineurs isolés étrangers

mié030414La question n’est pas d’en faire un sujet électoraliste mais de révéler un exemple de dysfonctionnement de l’aide sociale départementale puisque ce sont les conseils généraux qui gèrent ce problème. Leur nombre a triplé depuis la mise en place de leur prise en charge. C’est à l’Etat, et non aux départements, de prendre ses responsabilités au titre de la maîtrise des flux migratoires, la lutte contre l’immigration clandestine et les trafics d’êtres humains. Les services de l’aide sociale à l’enfance ne sont pas prévus pour ça. Il est également urgent de créer un fichier national des MIE identifiés sur le territoire puisqu’il est fréquent qu’ils soient repérés et pris en charge plusieurs fois, soit après avoir fugué, soit parce que leur minorité n’a pas été reconnue et qu’ils tentent leur chance une nouvelle fois, en changeant de département et d’identité.

Aux faux écolos de l’UMPS

001Le tramway n’est ni de gauche, ni de droite. C’est le choix du bon sens. L’agglomération toulonnaise est une des plus polluées de France. Le tramway, dont la durée de vie est trois fois supérieure à celle d’un bus, deviendra moins cher que lui au bout de 10 ans. Nous allons donc bientôt pouvoir poser les bonnes questions aux mauvais élus qui gèrent ce dossier depuis dix ans.

A Gilles Vincent

saint-mandrier-sur-mer-1Le Maire de Saint-Mandrier a cru utile, dans un récent discours devant ses amis pour tenter de gagner quelques voix, de calomnier le chef de file du FN seynois et de vanter son union de circonstance pour changer La Seyne. Nous lui rappelons donc quelques vérités qu’il espère travestir.

D’abord Damien Guttierez a été militaire 9 ans sans qu’il ne lui soit autorisé à militer dans un parti politique et n’a pas de leçons de vie particulières à recevoir ou à donner. Il a séjourné en région parisienne de janvier 2007 à mars 2008, ça fait sept ans qu’il est revenu dans sa ville natale, La Seyne-sur-Mer, où son père a aussi travaillé 32 ans aux CNIM. Trahi par Nicolas Sarkozy puis par François Bayrou, attaché à la moralisation de la vie publique, il a rejoint le Front national qu’il ne quittera en aucun cas.

Ensuite tous les élus FN qui lui ont accordé sans réserve leur confiance, ont raison de vouloir défendre la place de La Seyne et connaissent aussi bien leurs dossiers que le ressenti des Seynois qu’ils sont. Le Maire de Saint-Mandrier a tort de considérer comme acquise la majorité départementale actuelle.

Enfin, lui et ses amis nous promettent d’être unis, cette fois-ci, pour changer la Seyne. Mais La Seyne change, sans eux et depuis longtemps. C’est plutôt pour eux l’union des cumuls (Maire, Conseiller général sortant sans bilan, Vice-président de TPM, Président du comité de baie) et des calculs (candidat comme Sandra Torres en 2008 contre Arthur Paecht pour le battre et en 2015 pour nous combattre). Mais depuis 7 ans La Seyne veut désormais autre chose, de neuf, de concret, d’efficace. Notre union, à nous, c’est la force du bon sens, le courage, la détermination, le vrai changement.

Aux Seynois

baie-du-lazaretMa question à Gilles VINCENT, vice-président de TPM chargé du développement durable, à la dernière séance du conseil communautaire, fut simple, enfin a priori : « Pouvez-vous dire aux conchyliculteurs et aquaculteurs de la baie du Lazaret que leur production ne sera pas régulièrement polluée par des effluents urbains alors que moins d’un réseau de collecte d’eaux usées sur deux est renouvelé et l’indice de connaissance des rejets au milieu naturel est de 100 à La Seyne (indicateur mesuré entre 0 et 120) ? Sa réponse fut, pour le moins, stupéfiante : « A chaque fois qu’il pleut, nos réseaux d’eaux usées entrent en charge à cause des réseaux pluviaux. Je rappelle que les eaux usées, c’est de la compétence de TPM, mais que les eaux pluviales sont de la compétence des villes. Dès hier (la veille – coïncidence), nous avons eu une réunion avec [les services de] la ville de La Seyne. Avec eux, nous allons faire le tour des copropriétés. » Les Seynois diront bientôt ce qu’ils en pensent.

Cette séance a été l’occasion de dénoncer le montant anormalement insuffisant, légalement parlant, de la dotation de solidarité communautaire en faveur de La Seyne-sur-Mer qui récupère ce que l’agglomération toulonnaise ne veut pas. Nous n’avons évidemment pas pu compter sur les élus socialistes, totalement démissionnaires dans cette affaire depuis des années. Il faut reconnaître que le Maire PS de La Seyne, élu par l’UMP à un poste de vice-président de TPM (2 075,66 euros nets mensuels), n’a aucun intérêt à bloquer le système. Il faut donc bien que ça change, ça aussi.

En 2015

La Seyne-sur-merA l’occasion de la décision prise par l’exécutif écolo-socialiste seynois de construire 62 logements, dont 30% de sociaux, dans le quartier Saint-Georges, il faut désormais que tous les Seynois se mobilisent pour sauvegarder notre cadre de vie et rejeter en bloc et en masse le prochain plan local d’urbanisme. Il est évident, pour nous, que La Seyne-sur-Mer n’a pas vocation à accueillir tous les Français voulant se loger près de la rade, au risque de congestionner définitivement la totalité de la commune. En 2015, c’est donc l’opportunité historique de stopper net la politique délirante de M. Vuillemot et ses adjoints, que la majorité des Seynois, rappelons-le, réprouve.

Pour 2015

001Ce dernier conseil municipal de l’an 2014 nous permet de faire un premier bilan. Non, le centre-ville de La Seyne-sur-Mer ne changera pas. Ni les plans de rénovation, ni les services cher payés de la SAGEM qui aura englouti 5 millions de rémunérations, ne transformeront le cœur de ville. En 2015, de nouveaux conseillers généraux travailleront à la lente mais sûre reconstruction de l’image d’une commune pour laquelle nous voulons désormais le meilleur. 2014 s’en va avec ses non-sens électoraux. Très bonnes fêtes de fin d’année.

Lui aussi

co_83126_36_resultat_4x4_seyne_sur_mer_1-2Marc Vuillemot, que nous remercions pour son honnêteté intellectuelle, nous fournit l’occasion, au conseil municipal du 17 décembre, de démontrer comment il peut changer et nous donner raison.

Le 19 avril 2013, il disait, à propos de la contribution de notre commune au financement du service départemental d’incendie et de secours : « Pour la Seyne, cette participation est passée, entre 2001 et 2013, de 4,3 millions d’euros (9 points d’impôt local) à 5,5 millions d’euros (11,8 points d’impôt local). Je pourrais diminuer de 11,8 points les impôts locaux communaux. C’est peut-être cette idée qu’ont derrière la tête ceux qui, aspirant à gérer La Seyne en 2014, promettent de diminuer la fiscalité… certains de moitié, ce qui équivaudrait environ aux 11,8%… Moi, je proposerai au conseil municipal de nous en tenir à la situation actuelle. »

Le 17 décembre 2014, il nous demande d’abaisser la participation communale à 3,4 M€… Même si nous n’avons jamais prétendu qu’une réforme du financement du SDIS suffit, elle seule, à réduire nos impôts, nous notons la capacité du maire de La Seyne, à deux mois des élections, de comprendre comment diminuer la fiscalité communale… Lui aussi a le droit de changer et vite.

SAGEP

86-1En 2013, 40% des objectifs annuels de l’OPAH-RU ont été atteints. En clair, 13 logements ont été sortis de l’insalubrité et 13 autres de la vacance. A ce rythme-là, on aura besoin de 30 ans pour réhabiliter l’habitat dégradé dans le centre ancien de La Seyne. Il est encore temps de renégocier la convention qui lie la commune à la SAGEP en agissant directement auprès des propriétaires et promoteurs.