Intermédiaires

AVANT_RESTRUCTURATION3_LASEYNESURMERNous avons toujours voté contre le choix des collectivités de recourir à des organismes intermédiaires pour aménager nos espaces publics. Comme nous n’aurons pas eu la main sur la mise en œuvre du PRU de Berthe, nous ne l’aurons pas davantage sur celui du centre-ville. A TPM, on nous a demandé de souscrire à une organisation complexe, quasi illisible en matière de politique publique, en approuvant la candidature de l’agglomération pour gérer des fonds européens. Non, il faut financer au moindre coût des actions prioritaires et dont l’efficacité doit être systématiquement évaluée. C’est le sens de l’action publique.

Personne

drapeau-de-la-hongrie_5139a208a994d-pPersonne n’est capable, aux portes d’un pays, de distinguer, parmi des milliers de migrants, lesquels sont réellement menacés de persécution du fait de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques, des autres. Beaucoup, dans le premier cas, choisissent d’ailleurs une autre voie d’émigration, régulière, et se donnent les moyens de faire aboutir leur demande d’asile. Il est irresponsable d’ouvrir nos frontières et de prétendre, par humanité, pouvoir accueillir toutes les personnes voulant changer de vie en Europe. Il est insensé d’imaginer un retour naturel des réfugiés de guerre dans leur pays d’origine, une fois installés en France par exemple.

Personne, parmi les élus seynois, ne peut se prévaloir de l’accord de la majorité des habitants de la commune pour loger prioritairement des étrangers, intégrés à la population locale par une décision arbitraire d’un exécutif municipal.

Anti-mendicité

corruptionLa mendicité, à La Seyne, de Français ou non, est clairement un problème, notamment lorsque des mineurs sont utilisés. Elle est inacceptable, de la part d’individus en âge et en état apparent de travailler, parfois alcoolisés, dans les espaces publics. Elle n’est en aucun cas le cheminement logique de personnes socialement isolées et financièrement démunies. Il n’y a pas de fatalité et la collectivité n’est pas obligée d’approuver ces pratiques. Nous appliquerons ce que la jurisprudence a déjà permis, sans états d’âme particuliers, si la population seynoise nous donne le mandat de le faire. Ce sera dans notre programme.

Merci mais

municipales« Entre nous, je ne crois pas, au fond, que du sang de fasciste ou de nazi coule dans les veines du conseiller municipal et départemental, patron du FN seynois, et de plusieurs de ceux qui l’entourent. En atteste l’attitude constructive, gestionnaire, plutôt consensuelle, qui est la leur au sein des instances communales au sein desquelles ils siègent. On ne peut pas avoir été jadis collaborateur d’une parlementaire UMP, puis, naguère, candidat centriste du MoDem à une élection législative, sans avoir conservé, fût-ce au fin fond de son âme, quelques vertus qui interdisent l’exclusion, le rejet, l’irrespect de la personne humaine ou la négation des valeurs de solidarité, d’égalité et de liberté qui fondent la République. » (Marc Vuillemot 2015)

Je remercie l’honnêteté intellectuelle du Maire actuel de La Seyne-sur-Mer mais lui rappelle, que rien ni personne, dans mon parcours personnel, dans notre programme municipal, dans le mouvement politique qui me soutient, ne m’a interdit de dire ou de faire ce que nous croyons juste dans l’intérêt de nos compatriotes. Il n’y a aucune contradiction, aucune posture, aucun calcul dans l’exercice du mandat que les Seynois nous ont confié. Chaque jour, je resterai le même, soucieux du bien-être des Seynois, avec bon sens, sans jamais trahir les engagements que nous avons pris.

Trop-plein

002Les Seynois se défendent et nous les y aidons, comme promis. 75% des Varois peuvent prétendre à un logement social. Le taux de rotation dans le parc locatif est très faible. Il y a de plus en plus de logements vacants. Or, l’Etat qui diminue son aide aux communes, veut accélérer la construction de logements en renforçant son droit de préemption et en délivrant des permis de construire à la place des élus, au mépris de la qualité de vie des habitants déjà installés et au prix, à la charge des communes, de dépenses supplémentaires de moins en moins compensées, sans parler des pénalités qu’il leur inflige, même en l’absence de réserves foncières. Il faut casser au plus vite ce cercle vicieux. A La Seyne, nous privilégierons des petites unités réhabilitées en jouant nous-mêmes les bailleurs sociaux entre propriétaires et locataires vertueux. Politique juste et équilibrée.