Jeunesse et emploi

JeunesseEntre 2008 et aujourd’hui, le service jeunesse de la mairie de La Seyne est passé de 50 à 250 agents… 400 contacts de rue auraient été établis avec des jeunes majeurs en désœuvrement dans le centre ancien tandis qu’à peine 50 bourses au permis de conduire ont été attribuées sur toute la commune. Les jeunes inactifs du centre sembleraient donc mériter une attention plus urgente que les centaines d’autres qui galèrent également, dispersés et moins remarqués.

Au lieu de recruter des étudiants pour garder les stades ou réfléchir à la réalisation d’un skatepark en centre-ville, mieux vaut engager tous les jeunes inscrits sur les listes électorales de la commune dans le redressement économique de la ville.

Sécurité et finances

police municipale« la prévention de la délinquance est avant tout une affaire d’éducateurs » (Marc Vuillemot 21/02/13) En effet, la subvention municipale à l’APEA (association de prévention et d’aide à l’insertion) est passée de 74 000 en 2007 à 107 000 euros en 2013, celle à d’autres associations socio-éducatives atteint 347 000 €, soit 76% d’augmentation dans la même période! « Et il faut continuer. » (Marc Vuillemot)…

Pendant ce temps-là, en zone de sécurité prioritaire, des habitants se font insulter ou menacer, certains déménagent, des personnes âgées se terrent chez elles, des commerçants se voient refuser des prêts bancaires parce que leurs conseillers financiers craignent que leur activité ne souffre d’un environnement malsain, des clients se voient interdire l’accès à certains commerces et services, certains îlots deviennent des espaces de trafic de drogue, d’affrontements de groupes rivaux sur fond de communautarisme, des logements sont squattés, l’incivilité quant au respect des aménagements urbains est constante, l’irrespect du code de la route s’accroît au risque de mettre en danger la vie des usagers, le tapage nocturne est permanent. Et il faut continuer? NON.

Tourisme et finances

tourismeLes communes touristiques sont plus endettées que les autres mais 80% d’entre elles dégagent un autofinancement suffisant. Ce n’est pas le cas de La Seyne-sur-Mer qui a besoin actuellement de 50 ans pour rembourser sa dette.

Le tourisme est la seule activité susceptible de créer une dynamique économique à La Seyne. A titre d’exemple, la Ville doit subventionner plus largement les organismes et associations directement impliqués dans la promotion touristique de la commune et recentrer ses investissements sur l’accueil de touristes et clients exigeants.

TPM et finances

Pas une voix contre, ni même une abstention de Marc Vuillemot lors du vote du budget 2013 de TPM. Pourquoi?

Depuis 2002, TPM perçoit à la place de la commune le produit de la taxe professionnelle sur les chiffres d’affaires des entreprises seynoises et n’en reverse à la Ville qu’à peine plus de la moitié. Il manque donc plusieurs millions.

Ce système est d’autant plus injuste pour La Seyne que la commune concentre les difficultés financières liées au surplus de logements sociaux. Où est la solidarité?

Urbanisation et finances

Devons-nous rappeler à Marc Vuillemot qu’à cause d’un PLU permissif, il autorise la construction de centaines de logements dont les recettes fiscales pour la commune sont très inférieures aux dépenses qu’elle génère.

Partout où l’on construit trop, la Ville doit réaliser d’importants travaux pour assurer la circulation et le stationnement des véhicules ainsi que la sécurité des piétons, sans parler de l’impact financier de la création de services publics pour les nouveaux résidents seynois.

Bourse au permis

« La formation à la conduite devrait être gratos » (Marc Vuillemot Var-matin 13/04/12) Sûrement et c’est cher pour tous les jeunes. La bourse au permis, c’est bien mais pas selon les critères définis par cette municipalité.

Le permis de conduire sera payé jusqu’à 1200 euros à tous les jeunes seynois entre 18 et 25 ans de nationalité française, sans conditions de ressources, en échange d’un mois de bénévolat dans le secteur touristique au profit de la commune de La Seyne-sur-Mer et sous le statut de collaborateur bénévole du service public.

Commerce

La situation est grave. A la place de peindre les devantures de magasins fermés, mieux vaut tirer la somme maximale du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC créé en 1989 et inscrit au budget de l’État) à La Seyne. C’est notre volonté.

Depuis dix ans, il n’est plus nécessaire de mettre en place une OPAH pour obtenir une subvention FISAC de réfection de vitrines dans le même périmètre et l’achat de locaux d’activité vacants par la Ville est éligible au FISAC. Que fait donc cette municipalité sur le quai Saturnin Fabre et le Cours Louis Blanc? Pourquoi la sauvegarde du commerce n’est-elle pas sa priorité? Nous OUI.

Port

Le projet de port présenté un an avant les élections par la municipalité actuelle n’est pas le bon à plusieurs titres. Un contre-projet  plus efficace sera défendu à l’automne.

Beaucoup trop excentré pour régler les problèmes du cœur de ville, mal conçu pour le tourisme, notamment de luxe, le projet actuel n’est pas sérieux en ne faisant appel à aucun fonds public directement.

Nous nous rendons compte que Marc Vuillemot, contraint par ses adjoints communistes, ne peut pas garantir le développement économique attendu d’un port de côte d’Azur.

Sécurité et cœur de ville

« J’avoue, je me suis gouré sur la vidéosurveillance » (Marc Vuillemot Var-matin 9/02/13) Quel amateur! Au lieu de produire 750 logements de plus à Berthe d’ici 2015, mieux vaut mettre en place une vidéoprotection efficace dans le cœur de La Seyne à raison d’une caméra pour 200 habitants, soit au moins 30 caméras en centre-ville.

Au lieu de recruter davantage d’ASVP pour verbaliser des commerçants et clients du cœur de ville qui ont dépassé la durée de stationnement de leur véhicule, mieux vaut dissuader les braqueurs et voleurs à l’arraché des Seynois.

Au lieu « d’améliorer le cheminement des visiteurs du Parc de la Navale vers le centre ancien » (Marc Vuillemot), mieux vaut un cœur de ville propre, éclairé, rénové, sécurisé.

Bois Sacré

L’erreur a été faite, celle de ne pas avoir étendu à cet endroit la zone naturelle (non urbanisable) au titre des espaces remarquables au sens de la loi littoral. Contrairement au projet communal d’aménagement de 2010, le terrain de Total longeant la corniche du Bois Sacré n’est pas un « site à la frontière de deux logiques », celles du développement et de la protection du littoral seynois.

Si on doit y encourager des activités de qualité respectueuses du cadre de vie et en harmonie avec le caractère remarquable du lieu, Bois Sacré doit être protégé de la construction de 371 logements. Il y va de l’intérêt touristique de la commune.