L’avenue Gambetta, avec la Bourse du travail comme bâti remarquable, doit assurer une meilleure liaison entre l’entrée de ville au rond-point du 8 mai 1945 et le centre historique. Nous en ferons le pendant du Cours Louis Blanc. Outre la revalorisation paysagère de l’avenue par la plantation d’arbres, nous réaménagerons les abords de la Bourse avec, pour objectif, l’amélioration du fonctionnement du carrefour entre les avenues Louis Curet et du Dr. Mazen.

L’avenue Gambetta a un gabarit d’entrée dans le centre-ville mais n’en a pas la fonction. Dans sa partie à double sens, l’une des deux voies se trouve fréquemment bloquée pour des « achats-minute » ou des livraisons. Nous la mettrons en sens unique dans la partie sud. Nous embellirons également l’avenue Faidherbe, qui a une configuration routière, en lui donnant un caractère plus urbain par le réaménagement des trottoirs, l’amélioration de l’éclairage et la végétalisation de la voie. Des îlots y seront rénovés.

Le Cours Louis Blanc devrait être le cœur symbolique et économique du centre ancien. Les rues Marius Giran et d’Alsace sont complètement coupées du Cours. Le secteur est caractérisé par un bâti en double orientation à R+2/3 sur des îlots étroits et très longs (6m/170m entre Alsace et Louis Blanc – 9m/200m entre Louis Blanc et Marius Giran – 15m/160m entre Marius Giran et Evenos). Le quartier réunit la plus forte proportion d’immeubles de 2 à 10 logements dont la quasi-totalité date d’avant 1949 et de locataires en situation précaire.

Le fonctionnement urbain n’y est pas satisfaisant. La rue Marius Giran, vide et plutôt triste, enclavée entre la rue Etienne Prat à l’ouest et la rue de la République à l’est, a une simple fonction de desserte de quartier. La rue d’Alsace, malgré son très petit gabarit, est très empruntée par les automobilistes pour accéder aux équipements du centre-ville et transiter vers le sud de La Seyne ou Saint-Mandrier… La forte fréquentation piétonne du secteur est pénalisée par l’impossibilité de traversée nord-sud sur près de 200m…

Nous créerons les conditions d’un grand marché intégrant les rues d’Alsace et Marius Giran en profitant de la double orientation des commerces du Cours Louis Blanc, avec des vitrines ouvrant sur deux côtés et des passages couverts ou percements de rues nord-sud à travers les îlots. Le marché jouera alors pleinement un rôle d’appel de la clientèle vers des boutiques. Nous stopperons ainsi la dégradation des enseignes.

La place Germain Loro qui devrait marquer une porte d’entrée du centre historique, est aujourd’hui déqualifiée, malgré la qualité architecturale du bâti, et se caractérise par de nombreux conflits piétons-voitures. Nous dégagerons le parvis de la chapelle des Pères Maristes pour y aménager une véritable place, élargie à l’ensemble de la cour du collège, en supprimant les bâtiments d’entrée. En plus du délestage de la rue d’Alsace, nous élargirons la rue Charles Gounod par la démolition du bâti qui constitue une coupure avec le Bd du 4 septembre. Il s’agit ainsi d’améliorer le fonctionnement urbain à l’entrée dans le centre-ville.

La rue d’Alsace, totalement coupée du cours Louis Blanc, est un boyau, défilé permanent de voitures avec des piétons qui se réfugient sur des petits trottoirs. Le lycée Beaussier est enclavé, la dépose en véhicule des élèves est difficile. Nous prolongerons la rue Calmette et Guérin pour créer les conditions d’un évitement complet de la rue d’Alsace et en réduire ainsi le bruit et l’insécurité, dans le but aussi d’y réaliser de nouveaux logements. Nous améliorerons la desserte du lycée par la création d’une voie de circulation rue E.Combes.