Archives mensuelles : août 2013

Centre-ville et circulation

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La Seyne BL’objectif est clair : renvoyer la circulation automobile en périphérie du centre historique et conforter les circulations douces. La création d’une liaison permettant d’éviter le centre ancien est une obligation et notre engagement. Nous multiplierons les voies circulables autour du centre ancien pour permettre une dilution de la circulation et éviter la surcharge des itinéraires obligés. L’enjeu est évident : favoriser l’activité du cœur historique par la réalisation de traversées entièrement piétonnes nord sud le long des îlots à partir de la mer.

Circulation

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façadeL’évolution historique de la ville a conditionné sa forme actuelle mais l’avenir nous commande la mise en œuvre d’un nouveau plan de circulation dans la commune. Nous y consacrerons tous les moyens possibles et voulons être jugés sur son efficacité. M.Vuillemot a préféré y renoncer.

Les grands axes, boulevards Gambetta, du 4 septembre, Jean Jaurès et avenue Mistral, composent les principaux accès au cœur historique. Dus à l’absence de débouché satisfaisant de ces axes, des conflits de circulation apparaissent. Ceci induit inévitablement une circulation de transit très perturbante aux abords immédiats du centre ancien avec :

  • au nord l’axe par l’avenue Youri Gagarine, quai Saturnin Fabre vers le cours Toussaint Merle ou l’avenue Garibaldi
  • à l’ouest les rues d’Alsace et Gay Lussac, dont le gabarit n’est pas adapté au trafic qu’elles subissent,
  • au sud l’avenue Frédéric Mistral et le boulevard Jean Jaurès débouchent sur la place J-F Kennedy dont la vocation urbaine est nécessairement réduite, cet espace jouant le rôle de rond-point pour la desserte de 6 voies (Garibaldi, Loti, Lacroix, Dr Vaillant, F. Mistral, Fraysse) Nous y aménagerons efficacement la circulation.

Les principaux enjeux de notre projet urbain sont l’amélioration sensible de l’aboutissement côté centre ancien des grands axes et la disparition de la très forte circulation qui perturbe le lien avec le port, façade de la ville donnant sur la rade, et certaines parties de la ville dense, lieu majeur de l’activité commerçante.

 

Posidonies et tourisme

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été la seyne 2013 006La municipalité n’a rien trouvé de mieux que de laisser en plein été s’accumuler sur le rivage les posidonies sèches, officiellement pour préserver le littoral de l’érosion. Ce n’est pas pour nous un argument pour un tourisme durable. Les banquettes de posidonies accumulent les saletés tout au long de la saison et rares sont les parents qui laisseraient leurs enfants s’amuser dans ces feuilles macérant au soleil ou les baigneurs qui se plairaient à mettre leurs pieds dans une eau trouble et visqueuse. Un meilleur mode de gestion sera bien sûr adopté en 2014.

Dès la mi-juin, nous stockerons les posidonies sèches en haut de plage et de manière linéaire pour pouvoir à nouveau les étaler sur le rivage à la fin de la saison touristique. Naturellement, nous les enlèverons, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques, si les banquettes atteignent une hauteur importante. C’est notre logique écologique.

Balaguier

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SEYXXQ901_EE_BARBECUE PLAGE.JPGMarc Vuillemot est un partisan des barbecues sur la plage, « une vieille habitude seynoise » selon lui… Sauf qu’il y a des bouts de verre partout, la plage est jonchée de canettes, d’assiettes en plastique, de gobelets et certains allument des barbecues avec de l’essence. La loi l’interdit, les riverains s’en plaignent chaque été. Malgré l’alcool à outrance et la musique à fond à quelques mètres des habitations, la municipalité sortante cherche encore la solution. Désolant!

Seule l’application stricte et quotidienne d’un simple arrêté municipal d’interdiction de ces pratiques dissuadera les amateurs de brochettes et de soirées bien arrosées d’utiliser le domaine public pour leurs habitudes estivales. Nous ne le tolérerons pas pendant 6 ans.

Festival

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côté pontAprès une édition 2012 catastrophique où le service animation de la Ville avait pioché quelque 100 000 euros dans son budget pour financer le festival Côté Pont, la municipalité a rendu tous les concerts totalement gratuits en 2013. « Aujourd’hui, les gens n’ont plus les moyens de mettre 35 € par soirée » (Nicolas Bonnefoi, chef du service événementiel de la mairie de La Seyne) Sauf que 10% des contribuables seynois, au plus, venant à ce festival, peuvent bien mettre 10 fois moins, soit 3,50 euros au moins. C’est d’autant moins à payer pour la Ville vu ses difficultés financières. C’est aussi d’autant plus d’aide publique à d’autres spectacles estivaux aux Sablettes, comme le feu d’artifice qui ne serait plus laissé à la charge des commerçants. Le tout gratuit doit servir l’intérêt général à La Seyne.

Assainissement

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la_seyne_amphytriaVisiblement satisfait du fonctionnement de TPM, le maire de La Seyne se plaît à dire que l’agglomération assure des missions pour la ville qui n’a donc plus à les assumer, comme l’assainissement, sans jamais parler du prix et de la qualité du service pour les Seynois. La Seyne change a donc demandé au président de TPM de lui communiquer son rapport sur la gestion de la compétence assainissement pour La Seyne et en rendra compte à ses habitants.

Croisiéristes

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SEYXXQ501_JP_royal princess retombees.jpgPour les commerçants seynois, l’un des plus grands bateaux de croisière du monde aura engendré des retombées quasi inexistantes ! Le constat est accablant. L’explication l’est encore plus pour la municipalité sortante. C’est Virginie Estrade, ancien agent maritime, aujourd’hui agent réceptif local, pourtant pas encartée au FN, qui la donne : « il faudrait avoir une meilleure visibilité, des structures un minimum accueillantes, une signalisation digne de ce nom avec des chemins aménagés, proposer des petits guides répertoriant les choses à voir. Il faudrait par exemple construire une belle gare maritime où l’office de tourisme serait représenté, mettre à disposition des taxis, voire des voitures avec chauffeurs… Bref, il faudrait donner envie de s’y promener. » Tout est dit et sera fait.

Qu’elle sache que nous lui promettons, comme à l’ensemble des Seynois, le changement de cette situation. La Seyne change en bleu marine sera l’équipe la plus engagée dans le développement touristique de la ville. Les Seynois en jugeront sur pièces.

Dette

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detteMarc Vuillemot croit utile de dénoncer notre évaluation de la dette seynoise que nous aurions volontairement arrondie, à 54 millions d’euros près, à notre fantaisie pour la campagne. C’est mal nous connaître. Il considère en fait que nous avons injustement ajouté à l’encours de la dette le montant de l’engagement de la commune au titre de garanties d’emprunts, notamment dans l’office public de l’habitat. Il a tort de l’oublier et de nous prendre pour des amateurs.

CPM

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hangar CPM25 000 mètres carrés aménageables en bordure de rade et à proximité immédiate d’un quai de croisières sur la côte d’Azur, 42 millions d’euros d’investissement et un loyer annuel de 24 000 € perçu par la commune? Il manque un zéro et des centaines de places de parking dans le projet de reconversion du CPM de la municipalité sortante pour être à la hauteur, sans parler du volet architectural qui n’utilise pas le potentiel historique de la nef la plus au sud. L’erreur ne serait pas grave si elle n’intervenait pas à la fin d’un mandat de six ans. Il est clair que nous revaloriserons le site autrement en retenant un meilleur projet dès l’été 2014.

Port de plaisance

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SEY15Q900_DR_FUTUR_PORT.jpg600 anneaux dont 5 réservés à la grande plaisance seulement. C’est une grosse erreur. A l’instar de La Ciotat qui renaît grâce aux yachts, la grande plaisance sera une manne pour La Seyne. Pour un bateau d’une cinquantaine de mètres, il y a une douzaine de membres d’équipage qui dépensent à terre, selon les professionnels du secteur, entre 750 000 et un million d’euros par an. Ce sera donc beaucoup pour six mois d’hivernage à La Seyne, située à proximité d’une plateforme de réparation réputée et d’une base de défense. Le yachting de luxe résiste bien à la récession. A la différence de Saint-Tropez, La Seyne peut accueillir des unités de plus de cinquante mètres. Mais surtout, il ne pourra y avoir de grand port de plaisance ici sans améliorer la circulation en centre-ville. C’est notre vrai projet.