Urbanisation

Le sujet est complexe. Ne pas créer du tout de logements, c’est soumettre la commune à un prélèvement insupportable sur ses ressources fiscales. En construire trop, c’est subir quotidiennement des désagréments. En tout cas, La Seyne ne doit aucunement prendre en charge une partie des logements sociaux manquants de TPM.

Il y a plus de 300 logements indignes dans notre ville, particulièrement dans le centre ancien. Il faut y rénover entièrement les immeubles existants et en créer de nouveaux, plus hauts et plus beaux. Bien sûr, ce sera l’occasion de changer totalement le plan de circulation en centre-ville.

Emprunt

« on refuse de nous prêter 2,5 millions d’euros pour aménager les quais qui accueillent les yachts » (Marc Vuillemot Le Seynois décembre 2012) Et pour cause!

« La Caisse des dépôts a accordé un prêt de 15 millions d’euros à la Ville, ce qui va permettre de financer des opérations, dont celle de Tisot » (Rachid Maziane, adjoint à la politique de la ville Var-matin septembre 2012) Soit…

La Seyne change a demandé au maire les tableaux d’amortissement des emprunts et les analyses financières réalisées par les comptables du Trésor. Elle attend.

Police municipale

« Nous pensons que ce n’est pas le rôle d’une collectivité locale de remplir une mission de l’État, même défaillant. » (Marc Vuillemot Var-matin 2008) On parle de sécurité publique à La Seyne! Les maires soucieux du bon ordre dans leur commune savent bien que des policiers visibles, municipaux ou nationaux, dissuadent forcément la commission d’infractions ou d’incivilités. Franchement!

La Seyne-sur-Mer n’est pas New York, mais New York applique la tolérance zéro en matière de sécurité. Avec de nouveaux moyens mis à la disposition de la police municipale, nous devons réussir ce changement. Les Seynois sauront le juger.

Démantèlement

« on a été élu pour donner du travail aux Seynois! » (Christian Barlo PCF) « Dans la mesure où il y a beaucoup de bateaux à démanteler, ça peut être rentable. » (directeur de Foselev Marine) On croirait revenir à la page douloureuse de la Normed.

L’installation à Brégaillon d’un chantier de déconstruction navale n’est aucunement compatible avec un développement touristique durable de La Seyne. Débarrasser la rade de trois vieux navires, oui, réindustrialiser la ville par cette activité, NON.

Croisiéristes

Le projet toulonnais remet évidemment en cause l’accueil des croisiéristes sur le môle d’armement seynois, le seul de la rade à pouvoir accueillir aujourd’hui des navires de plus de 300 m. Il faut être naïf pour penser le contraire.

Ce n’est pas des ferries pour la Corse ou la Tunisie dont La Seyne a le plus besoin mais bien de la consommation des passagers de Royal Caribbean International en centre-ville. 70% des 275 000 croisiéristes qui ont fait escale à La Seyne en 2012 vont à terre.

Ce n’est pas en dénommant l’escale à La Seyne « Toulon-Provence », ni en excluant tout transport des passagers par une navette municipale ou « en attendant que les commerçants du centre ancien jouent le jeu » (Adjoint au commerce Var-matin 16/06/12), que l’on sera à la hauteur pour La Seyne.