Aux faux écolos de l’UMPS

001Le tramway n’est ni de gauche, ni de droite. C’est le choix du bon sens. L’agglomération toulonnaise est une des plus polluées de France. Le tramway, dont la durée de vie est trois fois supérieure à celle d’un bus, deviendra moins cher que lui au bout de 10 ans. Nous allons donc bientôt pouvoir poser les bonnes questions aux mauvais élus qui gèrent ce dossier depuis dix ans.

A Gilles Vincent

saint-mandrier-sur-mer-1Le Maire de Saint-Mandrier a cru utile, dans un récent discours devant ses amis pour tenter de gagner quelques voix, de calomnier le chef de file du FN seynois et de vanter son union de circonstance pour changer La Seyne. Nous lui rappelons donc quelques vérités qu’il espère travestir.

D’abord Damien Guttierez a été militaire 9 ans sans qu’il ne lui soit autorisé à militer dans un parti politique et n’a pas de leçons de vie particulières à recevoir ou à donner. Il a séjourné en région parisienne de janvier 2007 à mars 2008, ça fait sept ans qu’il est revenu dans sa ville natale, La Seyne-sur-Mer, où son père a aussi travaillé 32 ans aux CNIM. Trahi par Nicolas Sarkozy puis par François Bayrou, attaché à la moralisation de la vie publique, il a rejoint le Front national qu’il ne quittera en aucun cas.

Ensuite tous les élus FN qui lui ont accordé sans réserve leur confiance, ont raison de vouloir défendre la place de La Seyne et connaissent aussi bien leurs dossiers que le ressenti des Seynois qu’ils sont. Le Maire de Saint-Mandrier a tort de considérer comme acquise la majorité départementale actuelle.

Enfin, lui et ses amis nous promettent d’être unis, cette fois-ci, pour changer la Seyne. Mais La Seyne change, sans eux et depuis longtemps. C’est plutôt pour eux l’union des cumuls (Maire, Conseiller général sortant sans bilan, Vice-président de TPM, Président du comité de baie) et des calculs (candidat comme Sandra Torres en 2008 contre Arthur Paecht pour le battre et en 2015 pour nous combattre). Mais depuis 7 ans La Seyne veut désormais autre chose, de neuf, de concret, d’efficace. Notre union, à nous, c’est la force du bon sens, le courage, la détermination, le vrai changement.

Aux Seynois

baie-du-lazaretMa question à Gilles VINCENT, vice-président de TPM chargé du développement durable, à la dernière séance du conseil communautaire, fut simple, enfin a priori : « Pouvez-vous dire aux conchyliculteurs et aquaculteurs de la baie du Lazaret que leur production ne sera pas régulièrement polluée par des effluents urbains alors que moins d’un réseau de collecte d’eaux usées sur deux est renouvelé et l’indice de connaissance des rejets au milieu naturel est de 100 à La Seyne (indicateur mesuré entre 0 et 120) ? Sa réponse fut, pour le moins, stupéfiante : « A chaque fois qu’il pleut, nos réseaux d’eaux usées entrent en charge à cause des réseaux pluviaux. Je rappelle que les eaux usées, c’est de la compétence de TPM, mais que les eaux pluviales sont de la compétence des villes. Dès hier (la veille – coïncidence), nous avons eu une réunion avec [les services de] la ville de La Seyne. Avec eux, nous allons faire le tour des copropriétés. » Les Seynois diront bientôt ce qu’ils en pensent.

Cette séance a été l’occasion de dénoncer le montant anormalement insuffisant, légalement parlant, de la dotation de solidarité communautaire en faveur de La Seyne-sur-Mer qui récupère ce que l’agglomération toulonnaise ne veut pas. Nous n’avons évidemment pas pu compter sur les élus socialistes, totalement démissionnaires dans cette affaire depuis des années. Il faut reconnaître que le Maire PS de La Seyne, élu par l’UMP à un poste de vice-président de TPM (2 075,66 euros nets mensuels), n’a aucun intérêt à bloquer le système. Il faut donc bien que ça change, ça aussi.

En 2015

La Seyne-sur-merA l’occasion de la décision prise par l’exécutif écolo-socialiste seynois de construire 62 logements, dont 30% de sociaux, dans le quartier Saint-Georges, il faut désormais que tous les Seynois se mobilisent pour sauvegarder notre cadre de vie et rejeter en bloc et en masse le prochain plan local d’urbanisme. Il est évident, pour nous, que La Seyne-sur-Mer n’a pas vocation à accueillir tous les Français voulant se loger près de la rade, au risque de congestionner définitivement la totalité de la commune. En 2015, c’est donc l’opportunité historique de stopper net la politique délirante de M. Vuillemot et ses adjoints, que la majorité des Seynois, rappelons-le, réprouve.