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En 2015

La Seyne-sur-merA l’occasion de la décision prise par l’exécutif écolo-socialiste seynois de construire 62 logements, dont 30% de sociaux, dans le quartier Saint-Georges, il faut désormais que tous les Seynois se mobilisent pour sauvegarder notre cadre de vie et rejeter en bloc et en masse le prochain plan local d’urbanisme. Il est évident, pour nous, que La Seyne-sur-Mer n’a pas vocation à accueillir tous les Français voulant se loger près de la rade, au risque de congestionner définitivement la totalité de la commune. En 2015, c’est donc l’opportunité historique de stopper net la politique délirante de M. Vuillemot et ses adjoints, que la majorité des Seynois, rappelons-le, réprouve.

Urbanisme

urbanisme« Nous sommes passés de 623 permis délivrés en 2008 à 290 en 2012, alors que pour maintenir une population de 60 000 habitants, il faudrait mettre 400 logements par an sur le marché » (adjoint à l’urbanisme Var-matin du 1er avril 2013) Voilà comment la municipalité sortante se justifie. Pour elle, le logement ne passe que par la construction. Pour nous, la priorité est l’occupation des 2476 logements vacants, dont 500 sont en centre-ville, et la réhabilitation ou reconstruction d’îlots d’habitations vétustes, dont plus de 300 sont insalubres. Il est pour nous irresponsable de :

  • délivrer autant de permis de construire alors que les infrastructures (réseaux, voiries, collecteurs) ne suivent pas,
  • préempter des immeubles dès 2009 dans le centre ancien et les laisser 4 ans après dans le même état de dégradation et squattés,
  • faire appel à l’un des plus grands architectes urbanistes pour construire 180 logements au nord de la ville et laisser l’avenue Robert Brun ou le cours Toussaint Merle plongés dans le noir complet après 20h30.

C’est ce bon sens qui aura manqué à l’équipe de M. Vuillemot entre 2008 et 2014. Voilà pourquoi nous sommes candidats. La Seyne change en 2014 et nous sommes prêts.

Urbanisation

SEY24Q301_DL_CROUTON.jpgCertains doutent de notre capacité de boucler le budget communal. Nous les rassurerons. A titre d’exemple, entre autres recettes, nous instaurerons une taxe forfaitaire sur les cessions de terrains nus rendus constructibles par la municipalité actuelle dans une zone ouverte à l’urbanisation, à l’exception du centre-ville, selon les dispositions prévues à l’article 1529 du code général des impôts. C’est le cas du Crouton concerné par un programme immobilier de 28 villas sur 2,5 hectares inacceptable sur le plan de la circulation et de l’environnement. Nous saurons interrompre les constructions insensées.

Ehpad de Mauvéou

SEYXXQ901_EE_GERONTOLOQIE MAUVEOU.JPGIl n’est pas sérieux de racheter un terrain à un promoteur et de ne rien n’y faire jusqu’à la fin d’un mandat. Il fallait fermer cette zone à l’urbanisation aussi longtemps que la situation budgétaire de la Ville ne permettait pas d’y réaliser un équipement public. On aurait ainsi évité d’engager des travaux inutiles et qu’un fermier se batte pendant des années pour conserver l’une des dernières terres agricoles de la commune. L’action publique aurait été plus efficace.

Permis de construire

SEYXXQ202_RU_FRAYSSE.JPGLa municipalité se réjouit de la réalisation de son plan local d’urbanisme sans qu’il ait fait l’objet d’un recours en annulation et assure que « La Seyne peut enfin gérer avec maîtrise et harmonie son développement urbain raisonné. »

C’est oublier les habitants qui ont vu leur cadre de vie saccagé par un chantier de construction voisin, alors que la loi interdit d’enclaver une zone peu constructible dans une autre qui l’est davantage, et sont découragés d’engager une procédure longue et coûteuse. C’est oublier tous les Seynois prisonniers de la circulation à certaines heures.

Il aurait fallu supprimer toutes les zones de « super-urbanisation » à l’extérieur du centre-ville et défendre les intérêts des habitants, le cas échéant, devant la justice administrative. Il faut plutôt augmenter les hauteurs d’immeubles en centre-ville.

Urbanisation et finances

Devons-nous rappeler à Marc Vuillemot qu’à cause d’un PLU permissif, il autorise la construction de centaines de logements dont les recettes fiscales pour la commune sont très inférieures aux dépenses qu’elle génère.

Partout où l’on construit trop, la Ville doit réaliser d’importants travaux pour assurer la circulation et le stationnement des véhicules ainsi que la sécurité des piétons, sans parler de l’impact financier de la création de services publics pour les nouveaux résidents seynois.

Bois Sacré

L’erreur a été faite, celle de ne pas avoir étendu à cet endroit la zone naturelle (non urbanisable) au titre des espaces remarquables au sens de la loi littoral. Contrairement au projet communal d’aménagement de 2010, le terrain de Total longeant la corniche du Bois Sacré n’est pas un « site à la frontière de deux logiques », celles du développement et de la protection du littoral seynois.

Si on doit y encourager des activités de qualité respectueuses du cadre de vie et en harmonie avec le caractère remarquable du lieu, Bois Sacré doit être protégé de la construction de 371 logements. Il y va de l’intérêt touristique de la commune.

Urbanisation

Le sujet est complexe. Ne pas créer du tout de logements, c’est soumettre la commune à un prélèvement insupportable sur ses ressources fiscales. En construire trop, c’est subir quotidiennement des désagréments. En tout cas, La Seyne ne doit aucunement prendre en charge une partie des logements sociaux manquants de TPM.

Il y a plus de 300 logements indignes dans notre ville, particulièrement dans le centre ancien. Il faut y rénover entièrement les immeubles existants et en créer de nouveaux, plus hauts et plus beaux. Bien sûr, ce sera l’occasion de changer totalement le plan de circulation en centre-ville.