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Notre devoir

Même si la commission de surendettement efface parfois certaines dettes locatives, le paiement de son loyer, même partiel, reste une priorité absolue pour éviter l’expulsion. Si certains obtiennent l’assurance de reloger un débiteur de mauvaise foi expulsé, il devient alors facultatif de payer un loyer. C’est ce que des élus responsables doivent assumer. C’est ce que je ferai en présidant la commission sociale de TSH.

Insertion

Maison-de-l-Emploi-TPM_pageA TPM, on nous demande de souscrire à une organisation complexe en matière de service public de l’emploi. Il est clair que la juxtaposition des PLIE, des missions locales et des maisons de l’emploi crée un manque de lisibilité du service public territorial de l’emploi pour le public en général, et pour le demandeur d’emploi en particulier. Nous rappelons que les PLIE ont pour principal prescripteur Pôle emploi mais aussi les départements ou encore les centres communaux d’action sociale (CCAS). Des jeunes leur sont également adressés par les missions locales. Les PLIE font eux-mêmes appel à des structures d’insertion qu’ils financent. On peine franchement à voir en quoi consiste leur spécificité au sein du service public de l’emploi. Ce chevauchement de compétences avec les autres acteurs, alors même que les moyens des PLIE ne sont pas négligeables, est regrettable. Nous croyons à l’insertion par l’activité économique. Il faut concentrer les moyens publics sur les entreprises d’insertion, consacrer une part plus importante de la commande publique à cette économie-là. Parce que le chômage de longue durée s’installe dans TPM, parce que l’Etat ne joue pas son rôle en mettant de la cohérence dans l’entrecroisement des structures, parce qu’un profond renouvellement de la politique d’insertion est indispensable au profit de tous les demandeurs d’emploi en difficulté, renouvellement qui passe obligatoirement par un décloisonnement des sujets économiques et des questions sociales, nous nous abstenons de voter ce PLIE.

Logement

Plus de 62 000 habitants à La Seyne et plus de place non plus. Réaliser plus de 500 logements sociaux de type standing en 3 ans et ne pas en réhabiliter la moitié dans le centre ancien, c’est une erreur.

La Ville met plus de 18 millions d’euros dans la rénovation urbaine de Berthe et n’aide pas davantage de propriétaires bailleurs ou locataires de logements anciens du centre-ville.

Avec le centre, c’est toute la ville qui avance!

Urbanisation

Le sujet est complexe. Ne pas créer du tout de logements, c’est soumettre la commune à un prélèvement insupportable sur ses ressources fiscales. En construire trop, c’est subir quotidiennement des désagréments. En tout cas, La Seyne ne doit aucunement prendre en charge une partie des logements sociaux manquants de TPM.

Il y a plus de 300 logements indignes dans notre ville, particulièrement dans le centre ancien. Il faut y rénover entièrement les immeubles existants et en créer de nouveaux, plus hauts et plus beaux. Bien sûr, ce sera l’occasion de changer totalement le plan de circulation en centre-ville.