Saint-Elme

Il n’y aura donc pas de réhabilitation du port de Saint-Elme avec cette municipalité. C’est une nouvelle erreur. Au lieu de financer une restructuration du stade de Berthe en un équipement sportif et socioculturel dans le premier programme de rénovation urbaine de France, il fallait au moins mettre 500 000 € pour la réalisation d’un chenal et y assurer davantage d’escales de bateaux.

Vitesse excessive

Avenue Robert Brun, chemin de Donicarde ou Avenue des anciens combattants d’Indochine, c’est toujours la même scène. Les riverains y ont peur de la vitesse des véhicules. La municipalité ne peut pas chaque fois prétexter le coût de ralentisseurs ou son incompétence pour ne rien faire. Le maire reste responsable de la sécurité dans la ville, même sur les routes départementales.

Il existe pourtant une solution efficace : des contrôles radars mobiles fréquents effectués avec intelligence par la police municipale comme le code de procédure pénale le permet et à condition qu’elle en ait les moyens…

Ateliers mécaniques

Leur réhabilitation, avec la construction du port, cristallise l’avenir économique et politique de la ville. Il est anormal que depuis 2008 la municipalité n’ait pas réussi à convaincre un investisseur privé, français ou étranger, d’aménager un site de 25 000 mètres carrés en bordure de rade et à proximité immédiate d’un quai de croisières sur la côte d’Azur, ne serait-ce en galerie marchande!

Intercommunalité

En douze ans, 111 000 postes ont été créés dans l’intercommunalité. Si une commune dépense 100, rien n’empêche son intercommunalité de dépenser aussi 100. A la fin, c’est l’endettement et les feuilles d’impôts qui augmentent.

Concernant TPM et La Seyne, moins de 10% des 381 000 euros apportés par l’agglomération à la ville en 2013 serviront à la redynamisation du centre (voirie, embellissement). En matière de transports, TPM a clairement pris des libertés avec les textes de loi pour faire avancer le BHNS au détriment du tramway. Après deux mandats d’Hubert Falco, on est la seule agglomération de France qui n’aura pas de transport en commun en site propre terrestre en 2014. Il est temps qu’un nouveau maire de La Seyne s’engage à TPM.

Subway au centre-ville

« Ce genre d’enseigne doit servir de locomotive pour le commerce en centre-ville » (adjoint PCF à l’économie) Soit il ne connaît pas le sens d’une locomotive, soit il n’a rien compris. Non seulement ce n’est pas la Fnac ou Monoprix, mais ce ne sont pas non plus les jeunes du lycée Beaussier entre deux cours ou les salariés du centre-ville qui vont relancer l’activité économique à l’heure du déjeuner. « sauf les commerces de luxe, on trouve tout au centre-ville de La Seyne » (directeur technique de la Ville) Forcément.

La redynamisation du cœur de ville ne passe que par la création d’une vaste zone de chalandise permise par la construction d’un nouveau port, qui, seul, par son prestige et son activité, en fera un centre ancien à la niçoise.

Fiscalité

«Faute d’avoir réussi la reconversion économique qu’aurait nécessitée la fin des chantiers navals en 1985, La Seyne reste une ville pauvre, confrontée à des difficultés sociales importantes, ce qui, d’une part, occasionne des dépenses supplémentaires et, d’autre part, la prive de toute marge de manœuvre fiscale ou de recettes liées à l’exploitation de certaines activités» (Chambre régionale des comptes) C’était en 2009, ce n’est pas définitif.

La Seyne a la taxe sur le foncier bâti la plus élevée du Var (34,11%), c’est la 12ème ville la plus endettée de France. Il faut sortir au plus vite de cette spirale. La priorité était et reste à l’aménagement et la valorisation de la friche industrielle des anciens chantiers en faisant appel à des investisseurs privés. Elle s’accompagne naturellement d’une réduction drastique du coût des services communaux. C’est le prix du changement.

Corniche de Tamaris

« je déplore la dégradation générale de notre corniche, vitrine de notre ville, qui ne fait pas honneur au titre de station balnéaire » (Marie Moreau-Obach présidente du CIL des Sablettes) La gestion de ce site est insensée depuis dix ans. Des travaux d’aménagement, au moins pour embellir l’endroit, auraient dû être réalisés depuis des années.

Il fallait financer sur plusieurs exercices la rénovation de la corniche avant de transférer les investissements plus lourds comme la réfection de la chaussée au conseil général. L’adjointe PCF a tort de contester la valorisation touristique de notre littoral et le temps de la réflexion est révolu. C’est primordial.

Port et circulation

« nous estimons que les solutions concrètes, exigeant des investissements importants et coûteux, supposent de telles compétences techniques que, sauf à être lui-même ingénieur de l’Équipement, officier du Génie ou Baron Haussmann, un candidat à une élection locale ne peut qu’ouvrir des pistes de réflexion » (La Seyne dans le bon sens Marc Vuillemot 2008) Curieuse vision!

« j’ai repoussé aux calendes grecques toute perspective d’un programme lourd de traversée du goulet que représente le port » (Var-matin Marc Vuillemot 2012) Gros échec! D’autant qu’une solution remarquable, durable et financièrement soutenable existe. Elle fait simplement appel à un opérateur privé qui exploiterait une part de l’activité. Le projet sera présenté aux Seynois à l’automne 2013.

Délinquance en centre-ville

« En dehors de toute idéologie politique, la vidéosurveillance a fait ses preuves » (commissaire de police de La Seyne) Les Seynois ne se sentent pas en sécurité, en particulier dans le centre ancien, scène de trafics, d’incivilités et de tapages.

Pour rappel, Marc Vuillemot s’est proposé d’y installer 8 à 10 caméras avant fin 2012. Insuffisant! Plutôt que de financer la mise en oeuvre d’un « contrat urbain de cohésion sociale », mieux vaut investir dans l’éclairage public du centre-ville et l’armement des policiers municipaux.

Accueil des yachts

« Ce projet ne faisait pas spécialement partie de notre programme électoral » (Adjoint à l’économie PCF). C’est bien dommage.

Pour rappel, la configuration des installations héritée de l’époque des chantiers et le tirant d’eau de la grande forme sont idéaux pour accueillir des navires de plus de 80 mètres.

« Ici, il n’y a pas beaucoup d’endroits pour boire un verre le soir » (membres de l’équipage d’un yacht en escale à La Seyne) Et pour cause! Pénalisant le tissu économique seynois, la Ville a très peu investi dans l’accueil des yachts et se prive même de cette activité l’été pour organiser des festivités.