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Rassemblement national

Elu FN en 2014 et 2015 à La Seyne-sur-Mer, je ne peux pas m’étonner du résultat de ces élections compte tenu de la résignation majoritaire à chercher ou non un vote utile à l’expression d’une très grande colère. Si je comprends aujourd’hui aussi bien l’électorat du Rassemblement national que les Seynois qui le combattent mais surtout nombre de ceux qui n’ont plus confiance en rien ni personne, il me revient dans l’intérêt de La Seyne de tenir compte, quoiqu’on en pense, de cette réalité, en proposant une alternative qui satisfasse une majorité de Seynois par une méthode qui permette des résultats rapides et partagés. Mon seul objectif est d’éviter un blocage dur de l’évolution de la ville. C’est uniquement pour ça que je suis candidat.

Notre politique sportive

Marc Vuillemot, absent à la quasi-totalité des assemblées générales de la plus grosse association seynoise avec plus de 2.000 adhérents, se permet même, sans raison légale, de faire fondre sa subvention municipale de plus de la moitié depuis le début de son mandat, et s’obstine à conserver 103 postes d’agents des sports alors que la Ville ne parvient même plus à entretenir ses infrastructures sportives. Nous changerons donc radicalement de politique sportive dès le premier budget de 2020. 

Notre habitat

Un programme de rénovation urbaine de cette ampleur est bien sûr la survie de notre centre-ville. Il n’est pas souhaitable de reconstruire des logements sociaux classiques à la place des îlots démolis. MAIS c’est aussi pour nous la réduction de la vacance dans le parc social (262 en 2018) et une attribution par une cotation précise. Ce sera enfin un permis de louer renforcé. De la politique de l’habitat dépendront toutes les autres. Pour ne plus subir après, il faut agir avant.

Votre mandat

Je suis toujours le seul élu départemental seynois à faire bénéficier nos associations de la totalité de mes crédits d’animation au titre des projets d’initiative territoriale, soit 10.000 euros par an. En 2018, ce furent les Foyers Sociaux Educatifs des collèges Eluard, Wallon et Curie, le CIL BME, l’AVIE, le FCS, le CSMS. Je crois en La Seyne, j’aime La Seyne. La Seyne change mais moi non. Merci de votre confiance. Vous pouvez toujours compter sur moi. Ces aides se poursuivront après 2020.

Avertissement

Il y a des problèmes qu’il vaut mieux traiter avec la meilleure volonté possible. C’est le cas du CSMS. Non seulement il faut que les 10 kms de Tamaris aient lieu quitte à acquérir des barrières anti-intrusion type MVB ou à réaffecter le plus grand effectif possible de policiers municipaux, mais également, rétablir le niveau de subventionnement du club indépendamment du contentieux de Barban. Il n’est pas possible de décider de réduire de plus de la moitié une subvention publique en contrepartie d’une procédure judiciaire et ce, sans rechercher le vote de l’assemblée délibérante. Parce que seuls l’intérêt public local et le contexte budgétaire d’une demande de subvention doivent présider à son examen, le conseil municipal doit dire, rapidement, si la Ville a le droit de sanctionner financièrement les membres du CSMS en raison de ce litige.

Avant Marc Vuillemot

Il y a eu Maurice PAULMarc VUILLEMOT fut son 3ème adjoint délégué à la politique de la ville. En 1995 il avait 37 ans, mon âge aujourd’hui. A la même date se créait à La Ciotat la société d’économie mixte de développement économique et portuaire qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 140 millions d’euros et emploie quotidiennement jusqu’à 2.000 personnes en haute saison. Mais c’est bien dans les années 2000 que le site des anciens chantiers de La Seyne aurait dû se positionner d’emblée, moyennant les prêts nécessaires, sur le secteur de la haute plaisance. On ne refait pas le passé mais on illuminera l’avenir en 2020. Si je suis candidat, c’est pour accélérer.

Votre droit

Comme je l’ai indiqué au Département dont les dépenses réelles de fonctionnement n’ont progressé que d’1,7%/an en moyenne depuis 2014, il n’y a pas de place ici pour de la politique nationale, politicienne ou partisane. Les élus locaux que nous sommes, devons gérer des budgets de plus en plus difficiles à tenir. Alors que le Département ou la Ville se retrouvent souvent seuls face à la détresse sociale croissante, notre capacité de désendettement reste supérieure à celle de 2014, preuve que nos efforts sont réalisables et payants.

L’Etat a changé de chef et celui-ci n’est pas responsable d’une politique nationale qui a consisté depuis trop longtemps, plus de trente ans, à transférer des compétences, qu’elle ne savait pas financer, à des collectivités locales qu’elle savait inversement ne pas pouvoir soutenir à la même hauteur. Si la relation de l’Etat avec les collectivités locales doit changer, quitte à modifier le cadre législatif de notre action publique ou à reprendre des compétences comme le SDIS, la confiance de nos concitoyens dépend de notre sens des responsabilités. Il est évident également que des pénalités financières découlant de l’incomplète application de la loi SRU dans des villes comme la nôtre sont inacceptables et une motion serait là bien utile.

Il n’y a pas eu de décentralisation sereine et sincère. La France n’a toujours pas fait sa mutation territoriale. Ce n’est pas être libéral que de reconnaître que les Français, les Seynois, qui payent pour tous les échelons d’administration, délèguent à leurs représentants le soin de gérer leurs contributions, croissantes de surcroît, en opérant les arbitrages budgétaires nécessaires. Et il y a de ce point de vue une cohérence de leurs derniers choix avec les élections législatives et probablement demain les municipales. Avec un déficit à 2,6 % du PIB en 2017, je rappelle aussi que cette réduction des dépenses publiques de l’Etat est essentielle pour crédibiliser les baisses de prélèvements obligatoires, qui ont atteint, ici ou ailleurs, leur limite soutenable, et maximiser ainsi leur impact sur l’investissement et l’embauche des entreprises.

La question n’est pas celle d’un désaveu d’une gestion communale qui doit être d’ailleurs de moins en moins politisée, mais celle du maintien d’une unité pour répondre aux défis budgétaires nationaux. C’est ce qui fait aussi la République.

Notre contrat

Nous avons raison de plafonner la population seynoise à 70.000 habitants quand les schémas locaux d’urbanisation prévoient la production d’au moins 3.500 logements par an dont 60% seront recentrés sur la métropole (SCOT 2).

Nous avons raison de vouloir résorber les points noirs de circulation, notamment la traversée du port, le rond-point et l’avenue Toussaint Merle, et plus généralement, la desserte des espaces du site des anciens chantiers navals. Oui à un nouveau PLU.

Votre mandat

Je suis particulièrement satisfait d’avoir permis à la classe défense du collège Wallon, très investie dans le devoir de mémoire en participant aux commémorations historiques, de voir l’effroyable camp d’Auschwitz-Birkenau. Enfin je me réjouis d’avoir doté le collège Curie d’un mobilier extérieur pour améliorer le cadre de vie de ses élèves. Merci pour leur confiance.