Marchés

marchéOn regrette forcément le marché provençal d’antan. Comme pour le marché forain, nous saurons contraindre les vendeurs irrespectueux à y être présents conformément à leurs engagements, à élever la qualité et la diversité de leurs produits et à tenir propres les espaces mis à leur disposition. En revanche, nous mettrons absolument tout en œuvre pour conduire les touristes des croisières au cœur de ville. Le rétablissement de marchés attractifs sera notre premier souci. La vie commerçante seynoise en dépend aussi, nous l’avons bien compris.

Impôts et finances

impôts à La SeyneA La Seyne, les taux d’imposition sont les plus élevés de l’Ouest Var. C’est un choix avant tout politique qui n’aurait pas été le notre. Nous n’aurions jamais dû emprunter 15 millions d’euros pour une rénovation urbaine. Nous aurions préféré assurer la reconversion économique de La Seyne par ses propres ressources issues de son développement touristique. Et ce n’est qu’une fois la ville plus riche que nous aurions pu réhabiliter les quartiers. Notre intelligence républicaine nous obligera à réduire cette pression fiscale.

Grande plaisance

SEYXXQ301_DL_YACHT.jpg« Est-ce qu’une municipalité de gauche doit faire des cadeaux aux milliardaires? » (adjointe PCF au maire) « Nous ne sommes pas un port classique (…) On n’a pas l’ambition de Saint-Tropez » (première adjointe) Ont-elles compris?

L’utilisation des grandes et petites formes ainsi que du quai Philippe Tailliez pour accueillir une dizaine de yachts de 50m rapporterait 730 000 euros annuels à la commune, soit un joli petit cadeau de milliardaires à une ville surendettée. Tandis que les Alpes-Maritimes sont saturées, il est temps que La Seyne-sur-Mer, à proximité de chantiers navals comme IMS à Saint-Mandrier, se fasse une place dans la plaisance de luxe. C’est notre devoir.

Royal Caribbean

RCC.jpgLe tourisme de croisière est l’un des secteurs de développement les plus rapides de l’industrie touristique. Première région touristique du monde, la Méditerranée est aujourd’hui la deuxième destination mondiale pour les croisières après les Caraïbes. L’américain Royal Caribbean Cruises, numéro 2 mondial de la croisière, avait choisi de faire de La Seyne-sur-Mer un port tête de ligne en 2012.

Le retard pris pour améliorer l’accueil des croisiéristes à La Seyne est un suicide économique de la ville dont l’actuelle municipalité portera la quasi entière responsabilité.

Tourisme et budget

avenir100 000 euros. C’est le coût minimal de la réfection de la place Edouard Lalo aux Sablettes, l’un des endroits les plus touristiques de La Seyne. 100 000 euros, c’est aussi ce qu’a réglé le service animation de la Ville pour financer à perte des concerts au Parc de la Navale où les événements organisés n’apportent strictement rien à de nombreux commerçants du centre-ville. Nous rappelons que la mairie est capable d’investir 8 000 000 d’euros pour acquérir Le Kissling, avenue Estienne d’Orves. Il s’agit bien pour nous de choix dans le mauvais sens.

Jeunesse et emploi

JeunesseEntre 2008 et aujourd’hui, le service jeunesse de la mairie de La Seyne est passé de 50 à 250 agents… 400 contacts de rue auraient été établis avec des jeunes majeurs en désœuvrement dans le centre ancien tandis qu’à peine 50 bourses au permis de conduire ont été attribuées sur toute la commune. Les jeunes inactifs du centre sembleraient donc mériter une attention plus urgente que les centaines d’autres qui galèrent également, dispersés et moins remarqués.

Au lieu de recruter des étudiants pour garder les stades ou réfléchir à la réalisation d’un skatepark en centre-ville, mieux vaut engager tous les jeunes inscrits sur les listes électorales de la commune dans le redressement économique de la ville.

Commerce

La situation est grave. A la place de peindre les devantures de magasins fermés, mieux vaut tirer la somme maximale du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC créé en 1989 et inscrit au budget de l’État) à La Seyne. C’est notre volonté.

Depuis dix ans, il n’est plus nécessaire de mettre en place une OPAH pour obtenir une subvention FISAC de réfection de vitrines dans le même périmètre et l’achat de locaux d’activité vacants par la Ville est éligible au FISAC. Que fait donc cette municipalité sur le quai Saturnin Fabre et le Cours Louis Blanc? Pourquoi la sauvegarde du commerce n’est-elle pas sa priorité? Nous OUI.

Port

Le projet de port présenté un an avant les élections par la municipalité actuelle n’est pas le bon à plusieurs titres. Un contre-projet  plus efficace sera défendu à l’automne.

Beaucoup trop excentré pour régler les problèmes du cœur de ville, mal conçu pour le tourisme, notamment de luxe, le projet actuel n’est pas sérieux en ne faisant appel à aucun fonds public directement.

Nous nous rendons compte que Marc Vuillemot, contraint par ses adjoints communistes, ne peut pas garantir le développement économique attendu d’un port de côte d’Azur.

Fiscalité

Marc Vuillemot n’a pas, dès son élection même surprise, choisi de réaménager toute la friche industrielle pour le développement touristique et économique de la ville. Nous payons très cher cette erreur majeure de son mandat. A défaut d’investissements stratégiques et d’économies de fonctionnement, Marc Vuillemot a préféré compter sur le contribuable seynois pour régler la facture d’une spectaculaire rénovation urbaine du nord de la ville.

Au titre des retombées directes, l’aménagement du port de plaisance et la reconversion du bâtiment CPM accompagnant le port, la construction de parcs de stationnement auraient généré des recettes fiscales dès la période 2012-2015. Au titre des retombées indirectes, de telles reconversions urbaines provoquent, par effets de levier, des initiatives privées porteuses de richesses fiscales pour la collectivité.

Démantèlement

« on a été élu pour donner du travail aux Seynois! » (Christian Barlo PCF) « Dans la mesure où il y a beaucoup de bateaux à démanteler, ça peut être rentable. » (directeur de Foselev Marine) On croirait revenir à la page douloureuse de la Normed.

L’installation à Brégaillon d’un chantier de déconstruction navale n’est aucunement compatible avec un développement touristique durable de La Seyne. Débarrasser la rade de trois vieux navires, oui, réindustrialiser la ville par cette activité, NON.